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ToggleAgnès Pannier-Runacher critique l’utilisation des prélèvements écologiques
Lors d’une interview diffusée sur Public Sénat, la ministre de la Transition écologique a exprimé des réserves quant à l’affectation d’une partie des prélèvements destinés à l’écologie, tels que le malus pour les voitures polluantes et les surprimes d’assurance. Elle a souligné que ces recettes devraient réellement bénéficier aux citoyens.
« Quand des fonds sont collectés auprès des Français au nom de l’écologie, il est justifié que ces financements soient réinvestis pour les aider et les soutenir », a affirmé Agnès Pannier-Runacher. Elle a précisé : « Pour illustrer mes propos, le malus écologique sur les véhicules aurait dû servir à financer les bonus écologiques. Toutefois, actuellement, les contribuables s’acquittent de 1 milliard d’euros au titre de ce malus, alors que seulement 400 millions d’euros sont alloués à l’électrification des transports : cette situation n’est pas équilibrée. »
La ministre a également évoqué la question des surprimes d’assurance liées aux catastrophes naturelles, qui génèrent 450 millions d’euros pour l’État. « Il est logique que ces fonds soient affectés à des politiques de protection. Toutefois, une partie de cette somme est utilisée pour financer d’autres initiatives, ce que je déplore », a-t-elle ajouté.
Ces remarques sont-elles un message destiné au ministre de l’Économie ? « Absolument », a répondu la ministre, en indiquant que ces préoccupations seront intégrées dans ses demandes pour le prochain budget, alors que l’État recherche 40 milliards d’euros d’économies.
Répercussions des réductions budgétaires sur la Transition écologique
Concernant l’impact des coupes budgétaires sur la Transition écologique, elle a défendu sa position en précisant avoir mobilisé 2 milliards d’euros grâce à la Caisse des dépôts, des fonds qui « n’affectent pas le déficit de l’État ». « J’ai également exploré les financements européens, évitant ainsi un impact sur la dette et le déficit publics », a-t-elle expliqué. De plus, elle a souligné son implication avec le secteur privé pour faire avancer des projets d’intérêt public.
Avisée sur l’initiative de référendum sur le budget mentionnée par le Premier ministre, elle a déclaré : « Je ne suis ni pour ni contre, mais je soutiens la recherche d’une solution viable concernant nos finances publiques, acceptée et jugée légitime par les Français ». 🌍💰
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