Mobilisation à Dunkerque contre les suppressions d’emplois chez ArcelorMittal
Des centaines de manifestants se sont rassemblés jeudi à Dunkerque pour exprimer leurs préoccupations face à la réduction envisagée de près de 600 emplois par ArcelorMittal en France, avec un impact particulièrement fort sur le site dunkerquois.
Le secrétaire général de la CGT d’ArcelorMittal Dunkerque, Gaëtan Lecocq, a lancé un appel sur franceinfo le 1er mai, exhortant « toute l’industrie sidérurgique et métallique française » à « se retrouver à Paris » le 13 mai pour manifester contre ces suppressions de postes, qui touchent principalement le site local, déjà en souffrance.
« Nous devons intensifier notre mobilisation. J’invite toute l’industrie sidérurgique et métallurgique à se déplacer à Paris le 13 mai. Peu importe le nombre de bus nécessaires – que ce soit deux, cinq ou même vingt – nous irons, familles et retraités inclus, pour montrer notre force », a affirmé Gaëtan Lecocq. Son message résonne avec détermination sur franceinfo.
« Nous ne sommes pas entrés dans une simple bataille ; nous entrons dans une véritable guerre. Nous savons que cela durera de longs mois. »
Gaëtan Lecocq, secrétaire général de la CGT d’ArcelorMittal Dunkerqueà franceinfo
Il a également souligné son optimisme quant à l’avenir : « Je vous le garantis, nous nous en sortirons. Nous allons réussir, il nous faudra montrer notre détermination », ajoutant que « la chute d’ArcelorMittal Dunkerque entraînerait celle de l’ensemble de l’économie des Hauts-de-France ». Il a estimé qu’entre « 20 000 et 30 000 emplois risqueraient d’être menacés ».
Cette manifestation a réuni des centaines d’inquiets, des salariés d’ArcelorMittal pour la plupart, qui ont défilé au rythme des tambours, enveloppés dans une mer de drapeaux rouges de la CGT. Parmi les participants, on pouvait voir des manifestants arborant casques de chantier et chasubles rouges, exprimant leur colère et leur désespoir dans cette ville portuaire, symbole d’un secteur en crise.
