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ArcelorMittal : "Il est hors de question qu'Emmanuel Macron trahisse les travailleurs de Dunkerque", déclare Aurélie Trouvé
          ArcelorMittal prévoit de supprimer environ 600 postes en France. Le site dunkerquois est le plus touché.

Ce drame à Dunkerque : Emmanuel Macron va-t-il vraiment trahir ces travailleurs ?

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ArcelorMittal envisage de supprimer environ 600 postes en France, avec une attention particulière accordée à son site de Dunkerque, le plus affecté par cette décision.

« Emmanuel Macron n’a pas le droit de trahir les travailleurs de Dunkerque », a affirmé Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques pour La France insoumise, lors d’une interview sur franceinfo le 1er mai. Elle a réagi à l’annonce d’ArcelorMittal concernant ces suppressions de postes.


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Mobilisation à Dunkerque contre le plan de licenciements

Lors des manifestations du 1er mai, des travailleurs dunkerquois se sont positionnés comme un exemple de lutte face aux mesures adoptées par ArcelorMittal. Les citoyens et les syndicats s’unissent contre cette décision, représentant une menace pour l’avenir de la métallurgie française.

« Le gouvernement doit s’engager à renationaliser les hauts fourneaux chaque fois qu’ArcelorMittal décide de fermer des sites », a insisté Aurélie Trouvé. La députée accuse la multinationale d’« organiser la chute de la métallurgie française ». Elle a ajouté : « Sans nationalisation, cela coûtera encore plus à la France. L’acier est omniprésent. Imaginez si nous ne le produisons plus localement, nous devrons en importer, ce qui nous exposera à des prix imposés par d’autres pays. »

Des aides publiques en question

Concernant les « 850 millions d’euros d’aides publiques » annoncées par l’État pour soutenir la transition écologique de la compagnie, Aurélie Trouvé a dénoncé un manque de conditionnalité : « Cet argent ne doit pas être donné sans contreparties ». Elle souligne que ArcelorMittal reçoit chaque année des centaines de millions d’euros d’argent public sans conditions claires.

En outre, la direction d’ArcelorMittal sera convoquée dans les semaines à venir devant une commission d’enquête parlementaire qui se penchera sur sa décision de réduire le nombre d’employés. Ce groupe a été formé en mars à la suite des préoccupations soulevées par le groupe écologiste à l’Assemblée nationale sur les failles des pouvoirs publics face à une série de plans de licenciements.

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