Les taxis français s’expriment lors de blocages massifs le 11 juin 🚖
Le mercredi 11 juin, les taxis français ont marqué leur présence à travers des opérations de blocage sur les routes, particulièrement sur le périphérique parisien, ce qui a suscité des réactions mitigées parmi les conducteurs privés.
Des centaines de taxis circulaient au ralenti, créant un désagrément sur les axes principaux d’Île-de-France. Provenant de divers coins du pays, des taxis se sont rassemblés dès le matin à Roissy (Val-d’Oise) et à Orly (Val-de-Marne). Leurs intentions étaient claires : mettre la pression sur l’État. « Nous tentons d’établir un rapport de force, car nous constatons qu’il n’y a aucune avancée. Les promesses formulées par le Premier ministre n’ont rien donné, » a déclaré Békir Cihan, le porte-parole de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI).
Deux enjeux majeurs évoqués
Ce dispositif de « circulation en escargot » vers la capitale, puis à travers le périphérique, a irrité de nombreux automobilistes. « Je commence à être un peu agacée. Ça suffit d’immobiliser tout le monde, » a commenté une conductrice. Les taxis se dirigeaient vers le ministère de l’Économie, tandis que Bercy avait déjà été bloqué depuis la veille. Ils expriment leur opposition face à la concurrence jugée déloyale des VTC et remettent en question la récente convention de l’Assurance maladie relative au transport des patients. D’après eux, cette convention menace leurs revenus ainsi que ceux de nombreuses entreprises du secteur.
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