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Plan social chez ArcelorMittal : "On sent surtout une crainte, une peur de l'avenir", décrit Patrice Vergriete, maire de Dunkerque

Ce plan social chez ArcelorMittal : cette crainte d’un avenir sombre selon le maire de Dunkerque !

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Manifestation à Dunkerque contre la suppression de postes chez ArcelorMittal

Ce jeudi, des centaines de manifestants se sont rassemblés à Dunkerque pour s’opposer à la décision de réduire les effectifs de 600 postes au sein du groupe ArcelorMittal, un leader dans l’industrie de l’acier. Le maire de la ville, Patrice Vergriete, a évoqué vendredi 2 mai une atmosphère de colère et d’inquiétude parmi les participants. Ce mouvement a vu la participation de nombreux employés de l’entreprise, témoignant d’une profonde inquiétude face à l’avenir.

Les manifestants, soutenus par des élus locaux, exigent la nationalisation d’ArcelorMittal. La situation est particulièrement critique pour le site de Dunkerque, où près de la moitié des suppressions de postes sont prévues.


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Appel à l’action au niveau européen

Pour Patrice Vergriete, « la priorité est de clarifier les positions ». Il souligne que l’Union européenne a récemment adopté un plan acier jugé très favorable, un plan qui a reçu l’aval des industriels, dont ArcelorMittal. Cependant, il déplore le calendrier de mise en œuvre, qui s’étale sur une période prolongée.

En collaboration avec Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, il préconise l’organisation d’une réunion de haut niveau impliquant Stéphane Séjourné, commissaire européen, représentants d’ArcelorMittal, élus locaux, l’État, ainsi que les syndicats. Il appelle à ce que chaque partie partage ouvertement ses intentions et les délais concernant ce plan.

Une nationalisation envisagée

Lors de cette réunion, si ArcelorMittal exprimait un désintérêt pour la sidérurgie européenne en affirmant que « la productivité et les profits ne sont pas attrayants », l’État se verrait alors contraint d’intervenir. La nationalisation pourrait être envisagée, semblable à ce qui a été réalisé au Royaume-Uni avec British Steel. Cette idée est également soutenue par divers acteurs : les salariés eux-mêmes, Sophie Binet, la dirigeante de la CGT, Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis, ainsi que le sénateur du Nord, Franck Dhersin.

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« Abandonner la production d’acier, surtout à Dunkerque, équivaut à sacrifier notre souveraineté européenne, ce qui est inacceptable”, a conclu le maire de Dunkerque.

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