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Plan social chez ArcelorMittal : "On doit stopper cette hémorragie", lance Laurent Jacobelli, député et porte-parole du RN

Ce plan social chez ArcelorMittal : cette hémorragie doit cesser, dit Laurent Jacobelli !

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Le député de Moselle propose l’instauration d’une clause visant à interdire les licenciements pour les multinationales ayant bénéficié d’aides publiques.

Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national et représentant de Moselle, a lancé un appel urgent sur Franceinfo le vendredi 9 mai, dix jours après que le plan social d’ArcelorMittal ait été annoncé. « Il est temps de mettre un terme à cette hémorragie », a-t-il déclaré. Ce dernier a également évoqué la possibilité de nationaliser certaines entreprises, tout en insistant sur la nécessité d’une « souveraineté industrielle ».



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Le 30 avril, ArcelorMittal a révélé le nombre de suppressions de postes touchant ses sept sites situés dans le Nord et l’Est de la France. En tout, 636 emplois seront supprimés, dont 194 sur le site de Florange, la circonscription de Jacobelli. « La région Grand-Est a versé 1,6 million d’euros à ArcelorMittal », a rappelé le député, soulignant l’importance de sa proposition d’une clause interdisant aux multinationales de licencier en contrepartie de l’aide publique.

« La souveraineté française est mise à mal »

Le député assure avoir dialogué avec les dirigeants d’ArcelorMittal : « Je leur affirme : ‘Vous avez une responsabilité, ayant profité des infrastructures de l’État et des aides publiques. En retour, vous devez garantir des emplois.' » À travers le Rassemblement national, il préconise une « politique de souveraineté industrielle ». « D’abord, il faut favoriser l’utilisation de l’acier français, ensuite il convient d’éliminer les normes abusives » pour enfin instaurer « une taxe à l’entrée » afin de réglementer l’acier importé ne respectant pas les normes écologiques, précise-t-il.

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« C’est notre souveraineté qui est en jeu », avertit le porte-parole du RN, en condamnant une France qui « s’est enlisée dans la mondialisation dont les conséquences délétères sont visibles ». « Laisser notre secteur sidérurgique aux mains de l’Inde, de la Chine ou du Brésil, c’est faire le choix d’éradiquer notre propre industrie, avec des répercussions sur notre secteur de l’armement, notre automobile, et donc sur notre souveraineté », conclut Laurent Jacobelli.

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