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ToggleLe secrétaire général de la CGT chez ArcelorMittal Dunkerque, Gaëtan Lecocq, déclare que le gouvernement refuse encore de procéder à une nationalisation, que ce soit partielle ou totale, des sites français de l’entreprise.
« Il faut ouvrir les yeux, le groupe ArcelorMittal est en train de manipuler l’État français », a affirmé Lecocq sur franceinfo le 6 mai, à l’issue d’une réunion entre Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, et les syndicats d’ArcelorMittal.
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Le représentant syndical exprime sa préoccupation face aux stratégies du géant de la sidérurgie : « Ils projettent de transférer leur production en dehors de l’Europe, principalement vers l’Inde et le Brésil. » Cette déclaration survient après l’annonce, fin avril, de la suppression de plus de 600 postes en France, ce qui entraîne une vive opposition.
Gaëtan Lecocq fait écho à un possible réveil des autorités publiques, tout en demeurant prudent : « Il semble que, finalement, les services de l’État commencent à réagir. Ce que nous revendiquons, ce n’est pas d’accompagner les salariés dans un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), mais de garantir le maintien des 600 emplois. » Une assemblée générale du deuxième plus grand producteur d’acier au monde se tiendra mardi à Luxembourg à 12h30, un événement suivi de près par les syndicats français et les parties prenantes.
Appel à la mobilisation le 13 mai
Julien Gokel, député socialiste du Nord, propose de placer sous tutelle le site de Dunkerque, tandis que la CGT exhorte à une nationalisation totale ou partielle. « Ce n’est pas une option envisagée par le gouvernement », a déploré Lecocq, ajoutant : « L’industrie sidérurgique française est aussi indispensable que l’électricité, sans acier, nos usines ne peuvent fonctionner. C’est une question de souveraineté nationale. » Le syndicaliste souligne les tensions internationales actuelles : « Si vous êtes en guerre, que ferons-nous ? Des chars en carton et des canons en plastique ? »
Lecocq critique également l’absence d’engagement concret de la part du gouvernement. « Il n’y a rien de tangible. », a-t-il regretté, évoquant la conditionnalité des aides publiques : « ArcelorMittal a perçu des centaines de millions d’euros de subventions sans aucune contrepartie. C’est un scandale d’État car, au final, sans intervention, nous nous retrouverons face à des licenciements massifs. » Il se montre déterminé : « Nous ne laisserons pas faire. »
La CGT annonce une mobilisation prévue le 13 mai devant le site du groupe à Saint-Denis. Parallèlement, Lecocq demande au ministre de l’Industrie de se rendre sur place : « Il a promis de venir dans quelques mois. Ce n’est pas dans quelques mois qu’il faut agir, mais dans quelques semaines. ArcelorMittal presse sur l’accélérateur. Si aucune action n’est entreprise, nous serons véritablement dans une impasse. »
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