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Un salarié de Starbuck licencié pour avoir offert des sandwichs invendus à des SDF
          Chaque soir, il récupérait les produits alimentaires invendus pour les distribuer aux personnes sans abri de l'aéroport de Marseille où il travaillait. Un geste qui lui a valu un licenciement pour faute grave.

Ce salarié de Starbucks licencié pour avoir sauvé des SDF avec des sandwichs !

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Chaque soir, un employé dévoué de l’aéroport de Marseille-Provence se consacrait à une cause qui lui tenait à cœur. Son rôle en tant que serveur chez Starbucks lui permettait de récupérer les produits alimentaires invendus après son service pour les offrir aux personnes sans abri se trouvant sur le site. Après plus de 30 ans de loyaux services, cet acte philanthropique lui a malheureusement coûté son emploi, entraînant un licenciement pour faute grave.

L’homme, qui travaillait au sein de la chaîne de restauration depuis quelque temps, avait pris l’habitude de rassembler les sandwichs et autres denrées alimentaires non écoulées vers 20 heures chaque jour. Il utilisait un chariot pour parcourir l’ensemble de l’aéroport et partager ces offrandes avec les personnes dans le besoin, qu’il connaissait très bien. « Ils sont nombreux ici, et certains sont présents depuis des décennies », affirme-t-il. Parmi eux, une femme d’une grande dignité qui, selon ses mots, « ne demande jamais rien ». D’autres bénéficiaires incluaient même des membres du personnel comme les agents de sécurité et les femmes de ménage, toute personne qui en avait besoin.

La politique de gaspillage alimentaire de l’aéroport a toujours été un sujet récurrent, et cet employé se battait pour que ces ressources ne soient pas simplement jetées. « La chaîne génère trop de nourriture. Si personne ne la prend, elle finit inévitablement à la poubelle », souligne-t-il.

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Détermination à se battre : l’affaire portée devant le tribunal

Malgré sa bonne volonté, l’employé a reçu une lettre de licenciement de son entreprise, le groupe SSP, qui gère à la fois Starbucks et Prêt à Manger. Selon eux, cela constituait une faute grave. « Aucun salarié ne peut quitter l’établissement avec des denrées destinées à la poubelle », stipule le document de licenciement. La direction a donc pris la décision de le sanctionner sévèrement.

L’employé rétorque qu’il agissait dans la transparence et que son supérieur avait connaissance de ses actions. « Avant d’offrir quoi que ce soit, tout était enregistré. Je n’avais pas l’intention de nuire à mon entreprise », insiste-t-il. La perte de son emploi lui a causé un grand stress, l’empêchant de trouver le repos. Avec trois de ses collègues qui ont subi le même sort, il a décidé de se mesurer à l’entreprise sur le plan judiciaire, se rendant aux prud’hommes. Sa motivation est claire : il dédie sa lutte à son métier et à l’impact positif qu’il avait dans sa communauté. Pourquoi une telle sanction pour une action qui visait à « donner à manger » ? C’est cette question, pleine de fierté pour son acte, qui l’a incité à contacter les médias pour faire entendre sa voix.

Ce récit illustre à la fois la complexité des politiques d’entreprise et l’importance de la solidarité humaine dans des situations difficiles, amenant à réévaluer le rapport entre responsabilité et altruisme au sein du monde du travail.

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