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ToggleCrise dans le secteur métallurgique : le gouvernement britannique intervient
Un nouveau développement dans la crise du secteur métallurgique en Europe : le gouvernement britannique a décidé de prendre les rênes des deux derniers hauts-fourneaux menacés de fermeture sur son territoire.
Le 12 avril, le Parlement à Londres a voté dans l’urgence une législation qui lui permet de gérer ces installations. Ce projet de loi a été approuvé en un temps record par les deux chambres, qui ont exceptionnellement mis de côté leurs vacances pour se réunir ce week-end. Cela témoigne de la gravité de la situation actuelle.
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Les hauts-fourneaux concernés appartiennent au groupe British Steel, qui envisage sérieusement d’arrêter ses activités au Royaume-Uni. La société évoque une rentabilité insuffisante pour garantir l’avenir de ses installations. British Steel compte actuellement 3 500 employés sur le sol anglais et a investi près de 1,5 milliard d’euros au cours des cinq dernières années. Toutefois, elle annonce des pertes de plus de 800 000 euros par jour. La hausse des coûts de l’énergie, combinée à une demande historiquement basse pour l’acier, accentue la pression devant une concurrence internationale féroce. Les exigences environnementales imposées par l’Europe compliquent encore la situation, surtout face à une production chinoise moins soumise à des contraintes similaires.
Une direction toujours en place
Bien que des mesures de contrôle soient mises en place, il serait inexact de parler de nationalisation. La loi urgence permet au ministre concerné d’exercer des pouvoirs importants sur la gestion des employés de British Steel et d’ordonner l’achat de matières premières, sans pour autant transférer la direction de l’entreprise. Il convient de rappeler que le propriétaire de British Steel est le groupe chinois Jingye. Ce dernier exerce des pressions sur le gouvernement britannique pour obtenir des aides financières, mais Londres n’a pas accédé à ces demandes et a décidé de s’impliquer directement dans ce dossier.
Ce développement fait écho à un précédent incident survenu en septembre 2024, lorsque la plus grande aciérie du Royaume-Uni, située au Pays de Galles, avait dû fermer, entraînant la perte d’emplois pour près de 3 000 personnes. 🔧💼
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