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1er-Mai : "On n'oblige personne à travailler", affirme le sénateur Hervé Marseille, favorable à l’ouverture des boulangeries et fleuristes

Ce sénateur dévoile pourquoi on peut travailler le 1er-Mai : la vérité choquante révélée !

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Proposition de loi sur le travail le 1er mai : Hervé Marseille en faveur des boulangeries et fleuristes

Hervé Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine et président du groupe centriste au Sénat, a présenté une proposition de loi visant à encadrer le travail le 1er mai. Ce texte a suscité des critiques de la part de certains syndicats.

Lors d’une interview accordée à franceinfo le 1er mai, il a clarifié sa position : « On n’oblige personne à travailler. » Son objectif est de « clarifier » la législation relative à « l’ouverture des boulangeries et des fleuristes. »



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Marseille a souligné que sa proposition se limite spécifiquement aux boulangeries et fleuristes : « On n’ouvre pas la porte à toutes sortes d’activités. » Il a également rappelé que les travailleurs qui choisissent de travailler le 1er mai peuvent bénéficier d’une rémunération doublée, conformément au code du travail : « On n’oblige personne à travailler. On n’est pas au XIXe siècle. »

Les boulangeries, essentielles dans certaines régions

Le sénateur a également indiqué : « Il n’y a pas mort d’homme ! En effet, de nombreux individus ont des conditions de travail et de vie qui diffèrent grandement de celles d’il y a 20 ou 30 ans. Beaucoup travaillent durant les week-ends, donc le 1er mai ne devrait pas faire exception. » Il a exprimé sa colère face à l’idée que les boulangeries et fleuristes, notamment celles qui vendent du muguet, soient contraintes de fermer leurs portes : « Ils seraient les seuls à ne pas pouvoir vendre du muguet ce jour-là ! »

Pour lui, dans de nombreuses petites communes, les boulangeries jouent presque le rôle d’un service public, justifiant ainsi la possibilité pour certains de travailler. Actuellement, la loi stipule que les boulangeries et les fleuristes peuvent ouvrir le 1er mai, à condition que l’employeur gère seul la boutique sans faire appel à ses employés. Cette règle, selon Marseille, crée beaucoup d’ambiguïtés : « Vous ouvrez, et vous avez une chance sur deux d’être sanctionné. » Il espère que sa loi sera adoptée durant la rentrée de septembre pour être mise en application dès le 1er mai de l’année suivante.

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