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ToggleL’économie bleue : des opportunités à saisir
« L’économie bleue » a été l’un des sujets majeurs discutés lors du sommet qui s’est tenu à Nice. Fondée sur l’exploitation des ressources maritimes, elle constitue une source significative d’opportunités de développement, à condition qu’elle soit orientée vers une utilisation durable et non uniquement commerciale. 🌊
La troisième Conférence des Nations Unies sur les océans, qui a débuté le 9 juin à Nice, met en lumière l’importance de cette vaste filière économique, très peu connue du grand public. L’**économie bleue**, ou Blue Economy, a le potentiel d’apporter un véritable développement aux territoires, à condition de respecter l’environnement et d’assurer la préservation du climat ainsi que des ressources naturelles. Elle représente également une politique maritime essentielle, contribuant au désenclavement de plusieurs zones, notamment par l’intermédiaire de ports stratégiques.
La France se positionne comme la deuxième nation en termes de superficie maritime, avec un territoire s’étendant sur 10,2 millions de kilomètres carrés, dont 97 % se trouvent en outre-mer. Seule les États-Unis, avec 11,3 millions de km², sont en tête. Chaque année, cet espace maritime sous souveraineté française génère entre 250 et 300 milliards d’euros pour l’économie nationale. En 2018, l’économie bleue représentait six fois plus que le secteur aéronautique et trois fois plus que l’automobile, avec 820 000 emplois associés. Cette activité maritime ne se limite pas à la seule pêche ; elle inclut également les infrastructures liées au commerce et au transport, la construction navale, ainsi que les échanges internationaux. À noter que 85 % des échanges extérieurs de la France se font via ses ports.
Des ressources encore mal exploitées
Cependant, l’activité portuaire montre des signes de stagnation, n’évoluant qu’à hauteur de 1% par an. Quant à la pêche, qui dépend également des politiques de l’Union Européenne, elle souffre d’une industrialisation excessive et ne répond pas suffisamment à la demande, qui se concentre sur un nombre limité d’espèces de poissons. Actuellement, près de 80 % de la consommation française de poissons est importée, tandis que le nombre de poissonneries sur le sol français a chuté de 20 % en une décennie.
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Lors de ce sommet à Nice, les discussions se concentrent sur l’ensemble de ce secteur économique, en mettant particulièrement l’accent sur les « hautes mers ». Ces zones, qui ne relèvent pas de la juridiction des États, sont sous la responsabilité collective de la communauté internationale. Elles couvrent près de la moitié de la surface terrestre et restent moins bien cartographiées que la surface lunaire, tout en jouant un rôle crucial dans l’équilibre écologique de notre planète. 🌏
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