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Un tarif minimum de 3 euros par course instauré par Uber Eats pour ses livreurs
          La plateforme de livraison de repas et de courses à domicile entend ainsi compenser en partie la baisse de revenus induite par l'inflation.

Ce tarif minimum de 3 euros par course : la réponse d’Uber Eats face à l’inflation choquante !

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Uber Eats introduit un plancher de revenus pour ses livreurs

Face à la pression de l’inflation, la plateforme spécialisée dans la livraison de repas et de courses à domicile s’engage à atténuer les impacts sur les revenus de ses livreurs.

À partir du 1er juin, Uber Eats instaurera un minimum garanti de 3 euros par course, indépendamment de la distance parcourue. Cette mesure s’adresse à ses 65 000 livreurs à vélo, qui exercent en tant qu’indépendants, et vise à soutenir des revenus en déclin ces dernières années.



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Selon l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi, qui étudie les données du secteur, les livreurs ont enregistré une perte de revenus significative entre 2021 et 2024, allant de 20% à 33% en tenant compte des effets de l’inflation. Les pertes sont particulièrement marquées : -34% chez Uber Eats, -26% chez Stuart et près de -23% chez Deliveroo. L’autorité souligne également un allongement des temps d’attente entre les courses.

Bien que des discussions soient en cours au sein de l’industrie, Uber Eats annonce sa décision unilatérale d’introduire un tarif minimum par course. Cette initiative répond à un besoin de renforcer sa réputation auprès d’une clientèle de plus de 27 millions d’utilisateurs en France. Parallèlement, elle cherche à se distinguer dans un secteur de plus en plus concurrentiel, surtout dans un contexte où les critiques sur les conditions de travail des livreurs se multiplient.

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Les livreurs réclament une garantie horokilométrique

Avec l’expansion du marché de la livraison, y compris dans les zones rurales, les livreurs se trouvent souvent contraints à parcourir de plus longues distances. Ce phénomène les pousse souvent à remplacer leur vélo par un scooter ou une voiture, entraînant des coûts supplémentaires. Ainsi, une augmentation à 3 euros semble insuffisante pour véritablement améliorer leur situation.

« Nous ne pouvons pas refuser cette augmentation », déclare Fabian Tosolini, représentant du syndicat Union-Indépendants, tout en soulignant que « cela ne va pas suffire à transformer la situation ». Actuellement, Uber propose déjà un tarif de base de 2,85 euros par course, et 2,63 euros pour Deliveroo. Par conséquent, les syndicats militent pour l’instauration d’une garantie horokilométrique, qui offrirait un revenu assuré calculé en fonction de la durée et de la distance de la course, plutôt qu’un montant forfaitaire.

Concernant une éventuelle augmentation des prix pour les clients, Uber Eats assure qu’il n’y aura pas d’impact sur le montant final à payer. Actuellement, le panier moyen des consommateurs pour une course est d’environ 25 euros.

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