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ToggleLes chauffeurs de VTC en France dénoncent une guerre des prix
Les conducteurs de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) expriment leur mécontentement face à une guerre des prix qui, selon eux, les désavantagent. Ils appellent le gouvernement à leur assurer une meilleure régulation.
« Les opérations escargots pourraient se prolonger pendant plusieurs jours, nous verrons comment le gouvernement réagira », a averti Brahim Ben Ali, secrétaire général de l’intersyndicale des VTC, sur Franceinfo, alors que la mobilisation des chauffeurs s’intensifie à travers le pays.
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« Si je prends cette course maintenant, je perds de l’argent » : à Marseille, un collectif de VTC appelle à la grève pour dénoncer leurs conditions de travail.
Les chauffeurs se plaignent de la précarisation croissante de leur métier, ainsi que de la hausse des fraudes et du manque d’une régulation stricte dans le secteur des plateformes de réservation telles qu’Uber, Bolt ou FreeNow. « Nous voulons simplement avoir un contrôle sur le nombre de chauffeurs, responsabiliser les plateformes numériques et mettre un terme à ce far-west numérique », a déclaré leur porte-parole.
Des opérations escargots dans plusieurs grandes villes
À partir de mardi, des opérations escargots vont entraver temporairement la circulation sur les périphériques de plusieurs villes majeures, dont Paris, Lyon, Montpellier, Nantes et Bordeaux. « Nous exigeons un gel immédiat » de la délivrance de cartes VTC, afin d’évaluer un secteur gravement touché par la fraude, a regretté Brahim Ben Ali.
« Aujourd’hui, il y a un grand nombre de personnes qui travaillent illégalement en tant que VTC sans être en possession de la carte professionnelle. »
Brahim Ben Ali, secrétaire général de l’intersyndicale des VTCà franceinfo
Les syndicats soulignent également le manque de communication effective avec les plateformes, qui, selon eux, mènent une guerre des prix au détriment des chauffeurs. « Il faut comprendre qu’après avoir payé toutes les charges, il ne reste pas grand-chose. Je dirais même que c’est une question de miettes. Aujourd’hui, nous travaillons pour la gloire des plateformes numériques », a assuré le secrétaire général de l’intersyndicale des VTC. « Nous avons bien compris que les véritables décideurs sont ailleurs. Nous demandons au gouvernement de prendre des mesures. » Brahim Ben Ali a aussi dénoncé le fait que les plateformes estiment qu’un chauffeur VTC n’est rentable qu’à 0,60 euros par kilomètre, une situation qu’il considère inacceptable.
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