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ToggleLe ministre de l’Économie, Éric Lombard, et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont discuté ce mardi de l’implémentation de mesures à l’échelle européenne visant à contrôler les flux de colis en provenance de plateformes comme Shein et Temu.
Alors que se poursuit le conflit commercial initié par Donald Trump, la France aspire à mettre en place des « actions concrètes ». Lors d’une annonce faite le 29 avril, Éric Lombard et Amélie de Montchalin ont exprimé la volonté du gouvernement français de proposer des « frais de gestion forfaitaire » s’élevant à « quelques euros » pour réguler les importations de produits chinois à bas prix par les « importateurs » et les « plateformes » concernées. Les plateformes ciblées incluent principalement Shein, Temu et Alibaba.
Amélie de Montchalin a souligné que chaque année, « 800 millions de petits articles parviennent sur notre territoire », ajoutant que « 91% de ces envois proviennent de Chine, apportant une vague considérable de produits parfois dangereux ». De son côté, Éric Lombard a averti les consommateurs : « Ils doivent choisir des produits éthiques, respectueux de la planète et des finances publiques ». En matière de conformité, il a ajouté qu’actuellement, 94% des colis inspectés par les douaniers ne respectent pas les normes, dont 66% pour des raisons de sécurité. »
Quentin Ruffat, porte-parole de Shein en France, a réagi rapidement en affirmant que « la société respecte toutes les lois, règlements et obligations fiscales » sur le territoire français. Il a précisé : « Notre modèle de production basé sur la demande, loin d’être tributaire des exonérations douanières, a un impact positif sur notre succès. Nous nous acquittons de toutes les taxes, notamment la TVA, les droits de douane, l’impôt sur les sociétés et les cotisations sociales. Shein a ainsi versé plusieurs centaines de millions d’euros de TVA en France au cours des trois dernières années. »
Vision pour l’avenir
En attendant l’évolution vers une union douanière, dont la suppression en 2028 de la règle d’exemption pour les colis inférieurs à 150 euros a été proposée, le gouvernement français souhaite collaborer avec des pays voisins tels que l’Allemagne et les Pays-Bas pour établir ce mécanisme contribuant à la régulation des importateurs et des plateformes.
Amélie de Montchalin a déclaré : « Nous envisageons de former une coalition européenne pour instaurer, dès 2026, des frais de gestion forfaitaire afin de garantir que les produits entrant sur le marché européen n’entravent pas la sécurité, l’économie et les finances publiques en Europe. » Elle a conclu en affirmant que « l’objectif est d’agir rapidement. »
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