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"Les commerçants n'en peuvent plus" : l'avenue des Champs-Élysées panse ses plaies après les pillages en marge du sacre européen du PSG

Ces commerçants épuisés : l’avenue des Champs-Élysées pleure après le sacre du PSG !

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Les commerces de la célèbre avenue parisienne ont rouvert leurs portes le lundi 2 juin, après une journée de fermeture consécutive aux célébrations de la victoire du PSG en Ligue des Champions. Malheureusement, ces festivités ont également été marquées par des actes de vandalismes et de pillages. La maire du VIIIe arrondissement a signalé que quatre établissements avaient été ciblés sur cette avenue emblématique, occasionnant de nombreux dégâts, notamment des vitrines brisées. Les employés ont découvert l’ampleur de la situation en se rendant sur place pour reprendre le travail.



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Devant la boutique Foot Locker, un employé nommé Quentin frappe sur les grandes plaques de bois qui ont été mises en place pour recouvrir la vitrine brisée. « Je suis souvent ici, mais je ne sais pas comment entrer désormais. » Au sol, des extincteurs et des pavés traînent, tandis que les vestiges des chaussures exposées sont éparpillés autour de lui. « Le plus surprenant, c’est que beaucoup de gens ont volé des chaussures, mais souvent un seul pied de chaque paire est pris, » ajoute-t-il. Son collègue, Ilyes, quant à lui, souligne le manque de présence policière par rapport à la foule présente ce jour-là.

Un couple de touristes originaires d’Afrique du Sud, visiblement impressionné par le désordre, prend des photos de la vitrine endommagée. Ils partagent qu’ils ont ressenti de la peur pendant les célébrations. « Nous n’aurions jamais pensé vivre cela, l’hôtel nous a conseillé de rester à l’intérieur, et même les taxis refusent de nous prendre, craignant que des personnes sautent sur leurs capots. C’est étrange, chez vous, quand vous gagnez, cela devient violent, » commentent-ils.

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La maire du VIIIe, Jeanne d’Hauteserre, exprime son mécontentement face à la situation. « J’en ai assez, et je le fais savoir, » déclare-t-elle, expliquant qu’elle a proposé d’interdire l’avenue pour les événements susceptibles d’engendrer des pillages. « Les commerçants ne supportent plus cette situation intenable, et les assureurs commencent à se retirer, » ajoute-t-elle. Par ailleurs, elle demande l’installation d’une vidéosurveillance renforcée, dotée d’intelligence artificielle, sur les Champs-Élysées, comme c’est prévu pour les Jeux olympiques de Paris.

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