Des droits de douane accrus sur les véhicules importés
Le président des États-Unis a décidé d’imposer une augmentation de 25 % des droits de douane sur tous les véhicules non fabriqués dans le pays, avec effet au 2 avril. Cette offensive commerciale soulève d’importantes préoccupations, en particulier pour Stellantis.
Donald Trump a mis en œuvre sa promesse en annonçant une majoration de 25 % sur les droits de douane applicables aux véhicules importés aux États-Unis dès le 2 avril. Cette décision, perçue comme une déclaration de guerre économique, inquiète fortement le groupe Stellantis, surtout pour ses marques américaines telles que Ram, Dodge, Chrysler et Jeep. En effet, un grand nombre de véhicules sont assemblés dans trois usines situées au Canada et dans deux autres au Mexique, choix motivé par des considérations de coût et d’expertise.
Un bouleversement stratégique en perspective
Ces importations représentent près de 37 % des véhicules que Stellantis commercialise sur le sol américain. Cette situation s’avère être un coup dur pour le groupe. Dans un communiqué, des représentants de l’industrie automobile américaine ont appelé l’administration Trump à éviter une hausse des prix pour les consommateurs et à garantir la compétitivité du secteur automobile en Amérique du Nord. Si cette augmentation des droits de douane se concrétise, Stellantis pourrait être contraint de revoir l’ensemble de sa stratégie industrielle. Les fournisseurs d’équipements automobiles pourraient également se retrouver sous la menace de conséquences économiques.
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