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Effets des droits de douane américains sur l'économie française, l'avenir de Vencorex... Le "8h30 franceinfo" de Marc Ferracci
          Le ministre chargé de l'Industrie et de l'Energie était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 9 avril 2025.

Ces droits de douane américains : quel impact sur l’économie française et l’avenir de Vencorex ?

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Le ministre délégué à l’Industrie et à l’Énergie, Marc Ferracci, était l’invité du « 8h30 franceinfo » le mercredi 9 avril 2025. Lors de cette interview, il a abordé différents sujets, notamment les conséquences des taxes imposées par Donald Trump sur les produits provenant de France et d’Europe, ainsi que la possibilité de relance de l’usine chimique Vencorex. Les questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis ont permis d’éclaircir sa position sur ces enjeux majeurs.

Droit de douane : des menaces pour l’emploi

« Actuellement, plusieurs secteurs semblent en difficulté. » Ce constat a été formulé par Marc Ferracci qui a cité des industries comme la cosmétique et le luxe, ainsi que l’aéronautique, un domaine fortement exportateur, et l’industrie mécanique.

Il a ajouté : « La perte d’emplois constitue un risque réel. Il est essentiel de le reconnaître. Si les [droits de douane] mis en place par les États-Unis perdurent, cela aura des répercussions sur l’emploi. » Selon le ministre, il est « très complexe » d’évaluer ces impacts de manière précise. Afin d’atténuer cette situation, Marc Ferracci plaide pour un renforcement des « réformes visant à améliorer la compétitivité de nos entreprises. Concrètement, cela signifie simplifier le cadre économique. »

Vencorex : des perspectives de soutien de l’État

Le tribunal de commerce de Lyon examinera ce jeudi l’avenir de l’usine chimique Vencorex. « L’État peut fournir un soutien financier si un modèle économique viable est présenté pour cette entreprise. » Cette affirmation a été faite par le ministre Ferracci.

Actuellement, deux employés et un entrepreneur local ont formulé une offre de reprise sous forme de société coopérative. Un investisseur chinois est également en lice. « Si une proposition est faite par n’importe quel acteur, en particulier des salariés, et qui s’aligne sur le modèle économique de l’entreprise, nous engagerons un euro d’argent public pour chaque euro d’argent privé. » Marc Ferracci a précisé qu’un montant supérieur à 300 millions d’euros sera nécessaire sur dix ans pour redresser l’entreprise, selon les dires du PDG de Vencorex France.

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