La tension commerciale entre les États-Unis et la Chine continue de s’intensifier. Depuis le 2 avril, les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits chinois ont atteint un niveau choquant de 145%. En réponse, la Chine a également augmenté ses droits de douane à 125%. Cette spirale de hausses tarifaires laisse supposer une question préoccupante : jusqu’où ira cette escalade ?

L’escalade des tensions s’est manifestée le 2 avril, lorsque Donald Trump a déclaré une augmentation de 34% des droits de douane sur les importations en provenance de Chine. La réaction ne s’est pas fait attendre : le lendemain, Xi Jinping annonçait également une hausse de 34% de son côté. Ces décisions ont engendré une flambée des droits de douane, atteignant des sommets de 145% pour les États-Unis et 125% pour la Chine. Malgré cette montée vertigineuse, les marchés financiers, le 11 avril, ne semblaient pas en état de panique, mais montraient une nervosité palpable.

Pas de nouvelles hausses de la part de la Chine

La situation a pris une tournure différente vendredi soir : l’indice CAC40 a affiché une légère baisse pour clôturer la semaine. Les investisseurs semblent espérer une désescalade, car la Chine a communiqué qu’elle ne prévoyait pas d’augmenter davantage ses droits de douane. « Nous avons atteint un point où les échanges commerciaux entre ces deux nations ne semblent plus avoir de sens, » a déclaré Andrea Tueni, trader chez Saxo Bank. L’exportation américaine vers la Chine se concentre principalement sur le soja, les céréales, le pétrole et les automobiles. En contrepartie, la Chine expédie vers les États-Unis des équipements électroniques, des jouets et des vêtements, éléments clés de cette relation commerciale tendue.

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