Le secteur automobile subit déjà les répercussions des nouvelles taxes douanières imposées par les États-Unis, suite à l’annonce de Donald Trump. En conséquence, plusieurs installations du groupe Stellantis ont mis un terme à leur production au Canada et au Mexique.

Une de ses usines, située à Windsor, Canada, cessera toute activité dès ce lundi pour une durée de deux semaines. Cette décision a été prise en réaction à l’instauration des nouveaux droits de douane américains. Philip Sauve, l’un des 4 000 employés concernés, exprime ses craintes : « Si nous ne vendons plus de voitures, nous n’aurons plus d’emplois. »

900 travailleurs en chômage technique

Au sein de cette usine, on produit divers modèles des marques Chrysler et Dodge, appartenant au groupe français. D’autres établissements de Stellantis ressentent également cette pression. À Toluca, au Mexique, la production sera suspendue pendant un mois, ce qui aura des répercussions directes aux États-Unis. Au total, 900 employés du groupe se retrouvent ainsi placés en chômage technique. Pour le moment, Stellantis n’a pas souhaité faire de commentaires, mais indique qu’il poursuivra ses échanges avec l’administration américaine.

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