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ToggleAdoption d’une loi pour contrer la fast-fashion : Une vision révisée soulève des inquiétudes
Mercredi, une proposition de loi visant à limiter les effets sociaux et environnementaux de la fast-fashion a été adoptée en commission au Sénat. Cependant, des ONG s’inquiètent d’un texte qui semble avoir perdu de son ambition initiale.
Ce projet législatif avait suscité un accueil enthousiaste de la part des organisations environnementales et avait obtenu un consensus à l’Assemblée nationale lorsqu’il a été adopté il y a un an. La loi, visant à freiner les dangers que la fast-fashion représente pour l’environnement, a commencé son cheminement au sein du Sénat. Mercredi 19 mars, la commission a donné son accord pour l’adoption du texte, mais des critiques émergent, le qualifiant de « détricoté » par les associations qui estiment que les sénateurs ont considérablement atténué ses objectifs.
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Une définition de la fast-fashion restreinte
Les sénateurs ont modifié le contenu de la loi en adoptant une définition de la fast-fashion qui se révèle moins étendue. Ce changement a reçu le soutien de Véronique Louvagie, la ministre déléguée au Commerce, qui a expliqué : « Cette définition de la fast-fashion est plus précise, car elle cible l’étendue de la gamme et souligne que des prix si bas ne favorisent pas la réparation. »
Une version édulcorée de la loi
Les géants asiatiques tels que Shein et Temu demeurent inclus dans le cadre de la loi, mais d’autres grandes marques ne seront plus concernées, évitant ainsi tout risque de pénalité financière pour leurs vêtements. « La définition actuelle laisse quasiment de côté toutes les marques européennes, déclare Pauline Debrabandère, représentante de Zéro Waste France. Des entreprises comme Zalando, Kiabi, et potentiellement Zara et H&M ne seront plus affectées. Il s’agit d’une définition finalement très peu contraignante de la fast-fashion. »
Un autre « recul » dénoncé par les ONG est la suppression de l’interdiction totale de la publicité, qui ne concernera désormais que les promotions par des influenceurs sur internet. Cette décision est perçue comme un énorme gaspillage par Pauline Debrabandère, qui déclare : « Nous avions initialement beaucoup d’enthousiasme pour la version adoptée à l’Assemblée nationale. Maintenant, nous avons une version entièrement amoindrie. Cela souligne l’influence des lobbies dans la dilution de cette loi, qui ne parviendra pas à encadrer efficacement la fast-fashion. » Les associations espèrent une modification du texte lors du vote en séance plénière au Sénat, prévu pour mai.
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