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ToggleDes projets soutenus pour réduire la dépendance européenne
Les initiatives récemment annoncées se voient attribuer une aide financière conjointe à des procédures d’autorisation allégées. Parmi les 47 projets prioritaires établis par la Commission européenne, huit se trouvent en France, dont deux portent sur l’extraction de lithium dans l’Allier et en Alsace.
Ces projets visent à diminuer la dépendance de l’Europe à l’égard de la Chine et à garantir un approvisionnement stable pour les industries. Le 25 mars, la Commission a présenté une liste comprenant des projets liés à l’extraction, au traitement et au recyclage de matériaux rares et de métaux stratégiques sur le territoire européen, y compris l’ouverture de mines de lithium, de cuivre, de nickel et de tungstène. Ces entreprises bénéficieront de démarches administratives simplifiées et d’un soutien financier européen, facilitant ainsi leur mise en œuvre.
Les projets concernés s’étendent sur treize États membres de l’Union européenne, avec huit localisations en France. Les deux initiatives d’extraction de lithium en partie soulignent l’importance croissante de ce métal, essentiel pour la production des batteries utilisées dans les véhicules électriques. Ces projets, dirigés par le groupe Imerys dans l’Allier et Eramet en Alsace, montrent un engagement vers une autonomie accrue en matière d’approvisionnement.
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« Actuellement, l’Europe s’appuie sur des pays tiers pour plusieurs matières premières cruciales. Nous devons intensifier notre production interne, diversifier nos sources d’approvisionnement et établir des réserves », a déclaré Stéphane Séjourné, commissaire européen à l’Industrie, lors de la présentation de cette liste.
Accélération dans l’octroi des permis
Pour sécuriser leur approvisionnement en matières premières, l’Union européenne a mis en place une législation en 2024. Celle-ci vise à réduire la dépendance envers la Chine pour des éléments nécessaires à la fabrication de batteries, d’éoliennes et même de munitions. Les autorités cherchent à rouvrir des mines sur le sol européen tout en respectant des normes environnementales strictes, malgré les préoccupations soulevées par des groupes écologistes.
Le texte récemment adopté identifie 17 matières premières stratégiques, comme le cobalt, le nickel et l’aluminium, et fixe des objectifs quantitatifs. D’ici 2030, l’UE aspire à obtenir un minimum de 10 % des besoins d’extraction, 40 % de la transformation et 25 % du recyclage des matériaux concernés sur son territoire. Les projets qualifiés de stratégiques bénéficieront d’un traitement accéléré pour l’octroi de permis, avec un délai maximal de 27 mois pour l’extraction et de 15 mois pour le traitement et le recyclage. Il est aussi stipulé que l’UE ne devra pas être dépendante d’un unique pays tiers pour plus de 65 % de ses besoins en matières stratégiques.
Ce statut peut également être octroyé à des projets situés au-delà des frontières de l’UE. La Commission a reçu 46 demandes relatives à des initiatives dans des pays tiers et procédera bientôt à la sélection des projets prioritaires susceptibles de profiter du soutien de l’UE.
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