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ToggleMicrocrédits : L’Adie soutient les entrepreneurs en difficulté
Depuis 35 ans, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) offre des prêts à des personnes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat, mais qui n’ont pas accès aux financements bancaires traditionnels. À noter : ces microcrédits peuvent également servir à financer la mobilité 🚗.
Isabelle, coiffeuse à domicile dans une région rurale du Nord, a récemment rencontré des difficultés. Après une séparation compliquée, elle se retrouve sans véhicule, son ex-mari ayant emporté leur voiture. Elle déniche chez un concessionnaire une voiture d’occasion à 10.000 euros, mais sa banque ne lui accorde qu’un prêt qui dépasse à peine la moitié de ce montant. C’est alors qu’elle se tourne vers l’Adie, qui lui propose un microcrédit de 3.000 euros, à rembourser sur cinq ans. Grâce à ses économies, Isabelle a pu reprendre ses activités et ses déplacements après quatre mois de galère.
À qui s’adresse ce microcrédit mobilité ?
Ce microcrédit est destiné aux entrepreneurs, salariés et chômeurs qui ont des difficultés à accéder au crédit traditionnel, mais possèdent une capacité de remboursement. L’Adie a pour mission de les aider à créer et maintenir leur activité ou à retrouver un emploi, en particulier dans les zones rurales et périurbaines.
Au cours de l’année précédente, 7.500 personnes, soit des salariés et des chômeurs, ont bénéficié d’un microcrédit mobilité de cette association, avec un montant moyen de 3.840 euros et un plafond fixé à 6.000 euros. Toutefois, selon Frédéric Lavenir, président de l’association, ce montant représente un défi : “Vous avez accès à des voitures d’occasion qui roulent, mais elles sont souvent de qualité médiocre ou inférieure, avec de nombreux kilomètres au compteur et un impact environnemental significatif.”
« C’est mieux que d’acheter une poubelle à 500 euros sur internet sans microcrédit, mais ce n’est pas satisfaisant pour autant. »
Frédéric Lavenir, président de l’Adieà franceinfo
L’Adie interpelle les instances gouvernementales
L’Adie appelle le gouvernement à repenser son dispositif d’aides à l’acquisition de véhicules, qui se concentre actuellement sur les voitures électriques.
“Les 20 à 30 % des Français les plus précaires n’ont pas les moyens d’acheter des véhicules électriques ou hybrides,”“Même en leasing, avec les subventions de l’État et des collectivités, ces solutions leur échappent. Il est nécessaire d’apporter un soutien à l’achat de véhicules thermiques d’occasion de bonne qualité.”
Selon l’Adie, un actif sur quatre a déjà perdu une opportunité professionnelle à cause de l’absence de moyen de transport. “Ces travailleurs précaires sont captifs d’un parc automobile en mauvais état,”“surtout qu’ils résident majoritairement dans des zones mal desservies par les transports en commun.”
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