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Suppressions de postes chez Arcelor Mittal : Stéphane Séjourné, commissaire européen à l'Industrie, dit son "incompréhension"

Ces suppressions de postes chez Arcelor Mittal : cette incompréhension de Stéphane Séjourné !

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Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a fait part, mercredi, de son projet de réduire ses effectifs en France de près de 600 postes, dans le cadre d’une réorganisation qui touchera surtout la production. Cette annonce a suscité des réactions vives notamment de la part de Stéphane Séjourné, le commissaire européen à l’Industrie, qui a fait part de son « étonnement » face à cette décision.

Le 24 mai, dans un message publié sur le réseau social X, Séjourné a souligné que le plan d’aide de l’Union européenne à l’industrie sidérurgique avait bien pris en compte toutes les demandes formulées par ArcelorMittal, ce qui le laisse perplexe quant aux raisons motivant ces suppressions d’emplois. Au-delà des postes touchés directement dans la production, certains services seront également déplacés vers l’Inde.

Lors d’un précédent communiqué en mars, la Commission européenne avait évoqué une baisse de 15% des importations d’acier pour soutenir une filière en difficulté. Cette action s’accompagne d’une régulation renforcée à partir d’avril, grâce à un dispositif connu sous le nom de « clause de sauvegarde ». Stéphane Séjourné a rappelé : « Le plan acier européen que j’ai présenté le 19 mars prend en compte toutes les préoccupations exprimées par ArcelorMittal pour maintenir les sites de production ».

Il a également ajouté que la clause de sauvegarde, déjà renforcée, a pour but de protéger le marché européen contre les surcapacités asiatiques. « Nous continuerons de renforcer cette protection », a-t-il souligné. Séjourné a mis en avant l’importance du marché de l’acier à faible émission de carbone, qui sera reconnu lors de la prochaine révision des marchés publics. De plus, il a annoncé que le pacte pour une industrie propre, prévu pour février 2025, mobilisera plus de 100 milliards d’euros pour accompagner la décarbonation du secteur et sauvegarder les emplois. « Voilà pourquoi je reste perplexe », a-t-il conclu.

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