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ToggleLa ministre du Travail annonce des ajustements sur l’apprentissage
La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, s’apprête à dévoiler de nouvelles dispositions concernant l’apprentissage, avec un objectif clair : alléger les dépenses de l’État.
Une contribution des entreprises à l’apprentissage
Le gouvernement a décidé de mettre en place une contribution financière pour les entreprises. À partir du 1er juillet 2025, pour chaque contrat d’apprentissage conclu, celles-ci seront tenues de verser une somme unique de 750 euros, mais uniquement pour les contrats concernant les alternants visant un diplôme supérieur ou égal à Bac +3. Pour les niveaux inférieurs, les conditions demeureront inchangées.
Modifications de l’aide de France compétences
Autre évolution prévue : le soutien apporté par France compétences sera ajusté. Cet organisme public, responsable de la régulation de l’apprentissage et des Centres de Formation pour Apprenants (CFA), adaptera son aide en tenant compte des secteurs en tension. Ainsi, des métiers jugés essentiels pour l’avenir, notamment dans les domaines de la transition écologique et de l’intelligence artificielle, bénéficieront d’une aide plus conséquente.
Les décisions relatives à ces aides dépendront des branches professionnelles. Par exemple, dans l’industrie, il pourrait être décidé que le financement pour les formations en alternance dans le marketing soit réduit, en raison d’une demande moins pressante. En revanche, pour les formations en soudure ou en chaudronnerie, où la pénurie de compétences est flagrante, un soutien renforcé sera mis en place afin d’inciter davantage à ces métiers. Officiellement, le but est d’aligner les compétences offertes avec les besoins du marché, mais cette stratégie vise également à réaliser des économies budgétaires.
Préférer les métiers essentiels tout en maîtrisant les coûts
Selon un rapport de la Cour des comptes publié en janvier dernier, l’apprentissage a coûté plus de 14 milliards d’euros l’an passé, sans aucune restriction budgétaire. En conséquence, le nombre de contrats signés dans le secteur privé a explosé, passant de 300 000 en 2017 à plus de 850 000 en 2024. Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement espère réduire ses dépenses d’environ un milliard d’euros dès cette année.
Cette initiative suscite des inquiétudes parmi les employeurs, qui expriment leur mécontentement. Le patronat rappelle que la prime à l’embauche pour les employeurs a déjà été diminuée, passant de 6 000 à 5 000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés, et à 2 000 euros pour les grandes entreprises. Les représentants des employeurs mettent en garde contre le risque de compromettre une dynamique précieuse, l’alternance étant un vecteur efficace d’insertion des jeunes. Modifier les règles de cette manière pourrait entraîner une augmentation du chômage chez les moins de 25 ans, qui montre déjà des signes de hausse.
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