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Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics va supprimer environ 1 000 postes en France

Cette annonce choquante : 1 000 postes menacés chez STMicroelectronics en France !

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Le groupe STMicroelectronics, spécialiste de la fabrication de semi-conducteurs, a annoncé la suppression de près de 3 000 emplois à l’échelle mondiale, dont environ 1 000 en France, selon des informations divulguées par « Ici Touraine » (anciennement France Bleu). Ce chiffre a été confirmé par la direction ce mercredi matin par le biais d’un communiqué.

Des départs volontaires

Lors d’un conseil social et économique tenu mardi, l’entreprise a informé les syndicats de son projet de réduction des effectifs. STMicroelectronics a précisé que ces départs seraient uniquement sur la base du volontariat, sans donner de détails sur les sites concernés. « Les départs pourraient intervenir d’ici fin 2027 », a indiqué la direction. Cette mise en œuvre se fera avec des options de mobilité interne et externe.

La société emploie environ 50 000 personnes à travers le monde, dont 11 500 en France. Parmi ces derniers, 7 500 employés sont basés en Isère, répartis sur ses deux sites de Grenoble et Crolles. D’autres collaborateurs se trouvent également sur des sites à Tours (Val-de-Loire), Rousset (Aix-en-Provence), Saint-Genis (près de la Suisse), Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) et Rennes (Ille-et-Vilaine), comme le rappelle « Ici Touraine ».

Réactions des syndicats

Début avril, le groupe avait déjà indiqué qu’il initiait un plan de réduction des effectifs, en raison des résultats décevants prévus pour 2024, notamment affectés par la crise automobile. L’entreprise avait alors évoqué un « remodelage » industriel.

Dans un communiqué également relayé par « Ici Touraine », le syndicat CFDT a fait part de son inquiétude face à cette situation. Ils estiment que « la gestion de cette période par notre direction France manque de solidité ». Le syndicat critique également que « les mesures destinées à maintenir l’employabilité des employés souhaitant rester dans l’entreprise ne sont pas suffisamment ambitieuses ». La CFDT craint que la direction favorise les départs au détriment d’initiatives centrées sur la formation et la reconversion vers des métiers en expansion.

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