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La Poste : la suppression de boites aux lettres en zones rurales "génère un sentiment de recul et d'abandon", selon le collectif Nos services publics

Cette décision choquante de La Poste : la fin des boîtes aux lettres en zones rurales !

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Des alternatives face à la réduction des services publics

Marie Pla, co-porte-parole du collectif Nos services publics, exprime son inquiétude face à ce qu’elle qualifie de « recul inévitable des services publics« . Pour elle, il existe cependant « des solutions envisageables » pour pallier cette situation.

Le 19 mars dernier, elle a réagi sur Franceinfo à la décision de La Poste de supprimer certaines boîtes aux lettres dans des communes rurales, arguant que cela crée « un sentiment d’abandon et de déclin » parmi les habitants. Cette décision a été mise en œuvre dans plusieurs régions, telles que la Moselle, la Côte-d’Or, le Haut-Rhin, les Côtes-d’Armor, mais également en Ardèche, depuis le 1er janvier.

Un sentiment d’abandon pour les habitants

Marie Pla souligne que les citoyens se sentent démunis face à cette situation : « Alors que je continue de payer mes impôts, les services publics auxquels j’ai accès se détériorent. » En effet, La Poste justifie ces fermetures par une chute drastique du volume de courriers envoyés, passant de 18 milliards de plis il y a 15 ans à seulement 5 milliards aujourd’hui.

Une réduction des dépenses douteuse

Selon elle, cette décision n’est rien d’autre qu’un moyen de « baisser les coûts« , en imposant aux usagers des choix difficiles. Elle affirme que cette approche est présentée comme inéluctable, mais il aurait été possible d’explorer d’autres options, comme par exemple proposer une collecte du courrier deux fois par semaine au lieu de maintenir un service traditionnel supprimé.

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Avec la fermeture de ces installations, Marie Pla déplore également le transfert de cette charge sur la population, en indiquant que « la responsabilité revient désormais aux habitants, qui doivent utiliser leur voiture pour se rendre au village voisin au lieu de bénéficier d’une collecte de courrier organisée. » Elle critique également le « manque de dialogue » entre les autorités et les résidents, ainsi que l’absence de concertation avec les élus locaux concernés par ces changements.

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