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ArcelorMittal supprime 636 postes en France : Xavier Bertrand "exige qu'il y ait une table ronde avec toutes les parties prenantes"

Cette décision d’ArcelorMittal : 636 postes supprimés en France, crise et urgence au rendez-vous !

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La société ArcelorMittal, spécialisée dans la sidérurgie, a révélé qu’elle envisageait des licenciements au sein de plusieurs de ses usines françaises, en particulier à Dunkerque et Mardyck, dans le département du Nord. Cette annonce a suscité de vives réactions auprès des responsables politiques et des syndicats.

« Il est temps d’arrêter les discours inutiles », déclare Xavier Bertrand, président des Républicains dans la région des Hauts-de-France, lors d’une intervention sur France Inter le 24 avril. Il a exprimé son exigence pour qu’une table ronde soit organisée impliquant toutes les parties concernées, y compris les élus locaux et les représentants syndicaux. « Nous voulons qu’ArcelorMittal nous présente des garanties de la part de l’État et de l’Europe, ainsi qu’un engagement en termes d’investissements durables », a-t-il précisé.



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Des solutions pour l’avenir de l’industrie

Pour Xavier Bertrand, « la véritable solution » ne réside pas dans la nationalisation des installations, mais plutôt dans une action concertée au niveau de l’Europe. Il affirme que « l’Europe doit réagir et éviter que la lutte pour l’acier ne soit qu’entre la Chine et les États-Unis ». Il critique également le système actuel, déclarant : « Après des années à entraver l’industrie, il est temps d’adopter une nouvelle philosophie ». Il appelle à mettre fin à un cadre législatif qui, selon lui, penalise injustement les producteurs européens. « La question fondamentale est de savoir si l’Europe changera véritablement d’attitude », a-t-il ajouté. En conclusion, il se demande : « Si l’État et l’Europe sont prêts à agir, pourquoi ArcelorMittal ne le fait-il pas ? »

Un appel à l’action auprès des instances européennes

Xavier Bertrand met en avant l’urgence de la situation, affirmant que « l’enjeu majeur » demeure l’avenir des industries locales. Il met en garde contre la perspective de licenciements touchant « des centaines de salariés », mais également des conséquences pour les « milliers d’autres employés » qui dépendent de l’écosystème industriel. « Je ne souhaite pas voir l’industrie, et encore moins la filière de l’acier, s’effondrer en Europe et dans notre région », insiste-t-il.

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« J’ai eu l’occasion de rencontrer Stéphane Séjourné il y a deux semaines, et il m’a confirmé que l’Europe est disposée à agir. Il est cependant crucial que l’ensemble de la Commission soit mobilisée pour que des actions concrètes soient mises en œuvre immédiatement, pas dans un avenir lointain. J’ai besoin de perspectives claires pour les milliers d’emplois menacés dans ma région au cours du prochain trimestre », a-t-il conclu.

Le commissaire européen à l’Industrie, Stéphane Séjourné, a exprimé sur X son « étonnement » face à la situation. « Le plan pour l’acier européen, que j’ai présenté le 19 mars, intègre toutes les demandes formulées par ArcelorMittal pour garantir la pérennité des sites de production », a-t-il commenté.

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