Après les faillites de « Camaïeu » et « Kookaï », c’est maintenant au tour de « C&A » de faire face à des difficultés importantes. Présente en France depuis un demi-siècle, la célèbre enseigne de vêtements a annoncé, le vendredi 21 mars, un nouveau plan de restructuration. Ce dernier met en péril plus de 300 postes.
C&A, autrefois synonyme de couleurs vives, se retrouve aujourd’hui dans une situation délicate, probablement en noir et blanc. Considérée comme un pilier de la mode abordable, C&A envisage la fermeture de 24 magasins sur le territoire français, incluant l’une de ses boutiques située à Fresnes, près de Paris. Une cliente régulière, devant le magasin, exprime sa déception : “Avec ce genre d’enseigne, nous avions la possibilité d’avoir de bons produits de qualité à bas prix”, témoigne-t-elle. La fermeture potentielle de ces points de vente pourrait engendrer plus de 324 licenciements. L’entreprise a néanmoins décliné la demande d’interview des journalistes de France Télévisions.
L’essor du fast fashion
Des représentants syndicaux mettent en avant le fait que l’enseigne n’a pas suffisamment investi pour prévenir les Plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les marques intermédiaires sont-elles vouées à disparaître ? Leurs principaux adversaires demeurent les géants de la fast fashion, qui proposent des prix toujours plus compétitifs.
