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"Ce n'est pas assez" : augmentés de 15 centimes par course, les livreurs Uber Eats dénoncent une hausse insuffisante

Cette hausse insuffisante : ces livreurs Uber Eats n’en peuvent plus des 15 centimes !

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À compter de demain, Uber Eats revoit à la hausse la rémunération de ses livreurs. Le tarif minimum pour chaque course passe de 2,85 euros à 3 euros, ce qui entraîne une légère augmentation dans leurs gains, sans bouleverser leur quotidien.

Cette revalorisation promet d’apporter 15 centimes supplémentaires par course. Après plusieurs mois de discussions, les livreurs Uber Eats bénéficient d’une légère hausse de salaire à partir du 7 mai. La société américaine annonce par ailleurs un investissement de 2 millions d’euros dédié à ce changement en France. Bien que le tarif minimum soit ajusté, cette hausse modeste ne modifiera guère la routine des livreurs à vélo.


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Au cours des quatre dernières années, le revenu des livreurs indépendants a subi une forte baisse en France.

Ahmed, l’air fatigué, s’active à livrer les commandes Uber Eats à vélo. « Je travaille presque tous les jours, mais certains jours, je ne fais que la moitié de mes heures habituelles », raconte-t-il. Grâce à cette revalorisation, il pourrait gagner environ 1,50 euro de plus chaque jour. « Ce n’est pas suffisant », insiste-t-il. « C’est un progrès, mais on doit réclamer plus, au moins 4 euros par course. » Actuellement, le jeune homme réalise environ 200 euros par semaine, ce qui est loin des 20 euros brut par heure souhaités par Uber Eats.

Pour Bilal, un autre livreur, toute augmentation est à saluer : « Je ne peux que me réjouir de cette revalorisation, c’est un pas en avant. Néanmoins, il serait bon qu’ils reconsidèrent la situation davantage… »

Vers un tarif « horokilométrique » ? 🚴‍♂️

Fabian Tosolini, délégué de l’organisation Union Indépendants qui défend les droits des livreurs, approuve l’augmentation du tarif à trois euros, mais estime qu’elle reste insuffisante. « Cette hausse de 15 centimes ne garantit en aucun cas une rémunération décente. Elle ne permet pas de garantir un repas quotidien, comme une assiette de pâtes avec un peu de viande, pour tous les livreurs », déclare-t-il.

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Union Indépendants demande un tarif « horokilométrique », similaire à celui appliqué dans le secteur des taxis. De son côté, Uber Eats affirme être « pleinement engagé » dans l’implémentation de cette « garantie ».

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