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Les pays membres de l'Otan s'apprêtent à acter une hausse historique de leurs investissements militaires
          Un accord en passe d'être trouvé prévoit de consacrer 5% du PIB de chaque membre aux dépenses de défense. Ce serait la plus forte augmentation depuis la fin de la guerre froide, et un bond considérable pour la plupart des pays européens, mis sous pression par les États-Unis.

Cette incroyable hausse de 5% du PIB pour la défense : les pays de l’Otan agissent enfin !

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Augmentation des dépenses de défense des pays membres de l’Otan

Un nouvel accord, en cours de finalisation, prévoit que chaque État membre consacre 5% de son produit intérieur brut (PIB) à la défense. Ce serait la plus forte hausse observée depuis la fin de la guerre froide, représentant un bond significatif pour la majorité des pays européens sous l’influence des États-Unis.

Cette initiative sera officiellement annoncée lors du prochain sommet de l’Otan, prévu à la fin juin à La Haye. Elle symbolise un tournant majeur : celle d’une Europe qui, jusqu’à présent, semblait stable, face à une réalité où la guerre est désormais une menace palpable pour l’alliance atlantique. Nombreux sont les pays européens qui ont déjà prévu une augmentation de leur budget militaire.

Les négociations actuelles visent à atteindre cet objectif de 5% du PIB pour chaque nation membre. Bien que significative, cette hausse suscite encore des débats. En effet, c’est un défi colossal pour la plupart des États européens, qui ne consacraient que difficilement 2% de leur PIB à la défense ces dernières années.

Un discours alarmant du secrétaire général de l’Otan

La pression venue des États-Unis ainsi que le conflit en Ukraine ont fortement contribué à cette dynamique. L’invasion par la Russie a ressuscité une menace que l’on croyait disparue depuis l’effondrement de l’URSS en Europe. Face à cela, les pays européens réalisent la fragilité de leurs capacités en cas de conflit d’intensité élevée et leur dépendance à l’égard du soutien américain. Un phénomène sans précédent les amène également à s’interroger sur la solidité de la garantie américaine en temps de crise, notamment alors que Washington se concentre sur une guerre commerciale et intensifie ses critiques envers l’Europe.

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Parallèlement, la Russie a renforcé son appareil militaire, et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a lancé un avertissement le 9 juin à Londres en indiquant que « la Russie produit en trois mois ce que les pays de l’Otan produisent en un an en matière de munitions ». Il a ajouté que « la Russie pourrait être en mesure d’utiliser cette force dans un délai de cinq ans », recommandant d’augmenter les capacités antimissiles de « 400% ».

Maintien du soutien américain

Ce discours alarmant est influencé par la nécessité urgente de conclure un accord avant le sommet d’ici quelques semaines, auquel participera le président américain. Dans un contexte similaire à son premier mandat, Donald Trump exhorte les Européens à accroître leurs budgets de défense. Il a, d’ailleurs, fixé le seuil symbolique de 5% dès 2025, même avant son retour à la Maison Blanche.

Cette pression semble avoir porté ses fruits, bien que plusieurs détails demeurent à régler. Tandis que des pays tels que la Pologne ou l’Estonie sont en bonne voie, atteindre la barre des 5% semble un défi monumental pour des nations comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou même la France, qui a déjà annoncé des efforts substantiels. Pour la France, cela nécessiterait un effort annuel supplémentaire de plus de 90 milliards d’euros. Un chiffre non seulement difficile à aligner avec l’état actuel des finances publiques, mais aussi potentiellement mal reçu par l’opinion publique, préoccupée par d’autres enjeux comme la santé ou l’éducation.

Pour se rapprocher de cet objectif ambitieux, les pays européens envisagent d’inclure des dépenses liées aux infrastructures – telles que les routes et les aéroports – ou de prioriser certaines questions nationales. L’ampleur de cet effort ne doit pas faire oublier l’importance d’une réflexion stratégique et opérationnelle, centrée sur l’efficacité et la complémentarité des capacités entre alliés.

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