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ToggleLa marque Jennyfer, après avoir récemment émergé d’une période de redressement judiciaire, a été placée en liquidation judiciaire.
« Nous n’avions vraiment pas anticipé une telle abrupteté et violence », a déclaré Elodie Ferrier, secrétaire fédérale à la CGT Commerces, en réagissant à l’annonce de la liquidation, révélée le mercredi 30 avril sur franceinfo. En effet, Jennyfer, qui sortait d’une période de redressement judiciaire en 2024, se retrouve désormais en situation de liquidation.
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Après plusieurs années de difficultés, le secteur de l’habillement a enregistré une légère reprise de ses ventes en 2024.
Elodie Ferrier souligne que « la direction a caché la situation jusqu’à la dernière minute » et que « ils n’ont jamais informé les représentants du personnel de la cessation de paiement et de la demande de liquidation judiciaire ». La syndicaliste a appris la nouvelle « mardi soir, le moment où cela fait mal ». « C’est toute l’entreprise qui va disparaître, ajoute-t-elle, il n’y aura plus de siège social, plus d’entrepôt, ni de magasins, ce qui affecte environ 1 000 employés. »
« Les bénéfices sont réinvestis dans les poches des actionnaires »
Elle rappelle qu’il y a eu un premier plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en 2021, suivi d’un autre en 2023, et maintenant cette liquidation, « c’est la logique qui s’est imposée. » En ce qui concerne d’éventuelles offres de reprise, Elodie Ferrier reste pessimiste : « Déjà lors du redressement judiciaire, il n’y avait pas d’offres, alors comment pourraient-elles apparaître d’ici le 13 mai, alors que la situation s’est encore détériorée ? »
De son point de vue, la situation chez Jennyfer n’est pas isolée et reflète des tendances similaires observées dans d’autres enseignes du secteur de l’habillement ayant subi des plans sociaux. « Les entreprises réinvestissent leurs bénéfices dans les poches des actionnaires plutôt que dans le développement de leurs magasins (stocks, travaux, etc.), créant ainsi des déficits », dénonce-t-elle. Une situation qui l’inquiète particulièrement car, selon ses dires, ces entreprises « profitent d’aides gouvernementales qu’elles utilisent ensuite pour licencier et faire financer – grâce à ces aides – les licenciements. »
Elle critique également le gouvernement, affirmant : « Rien n’est fait pour stopper cette crise dans le secteur de l’habillement et les suppressions d’emplois. » Malgré la possibilité de solutions, elle insiste : « Cela fait penser à une collusion entre le gouvernement et le patronat. »
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