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LOA, logement, repas... La liste des dépenses à déduire précisément de vos impôts

Cette liste incroyable des dépenses à déduire de vos impôts va changer votre vie !

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Dans certaines situations, il peut être plus avantageux de renoncer à l’abattement forfaitaire de 10% alloué pour les frais professionnels et d’opter plutôt pour la déduction de vos revenus en frais réels. Voici le plafond de déduction que vous pouvez appliquer.

Alors que la date butoir pour votre déclaration de revenus approche, il est légitime de se demander si le choix de passer aux frais réels est judicieux. Effectivement, depuis l’introduction du prélèvement à la source, l’administration fiscale prélève directement l’impôt sur vos revenus mensuels, que ce soit pour des salaires, des traitements ou des pensions. Par conséquent, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) requiert un examen de vos revenus de l’année précédente. Ceci vise à valider que vous avez acquitté le bon montant d’impôts, à effectuer des ajustements éventuels et à modifier votre taux de prélèvement à la source.

Ainsi, l’administration fiscale se penche sur votre revenu imposable. Les salariés, demandeurs d’emploi ou agents de la fonction publique peuvent soustraire de ce montant leurs frais professionnels. Pour cela, deux possibilités existent : l’abattement forfaitaire de 10% ou la déduction des frais réels.

Dans le premier cas, l’administration considère qu’un dixième de vos revenus d’activité – dans la limite de 14 426 euros – est destiné à couvrir vos dépenses professionnelles. Cette déduction de 10% est automatique, sans aucune démarche de votre part ! En revanche, si vos frais professionnels dépassent ce seuil de 10% ou le plafond maximal déductible, il est préférable de se tourner vers la déduction aux frais réels.

Cette option, plus complexe, nécessite d’effectuer des calculs précis. Elle requiert aussi que vous puissiez justifier ces dépenses avec des factures, des reçus de restaurants et d’hôtels, ainsi que d’autres pièces justificatives, et ce pour une durée minimale de trois ans après leur règlement. Voici le cadre général : les dépenses professionnelles susceptibles d’être déduites sont clairement définies par l’administration fiscale.

Les frais de transport entre le domicile et le lieu de travail

Lorsque la distance entre votre domicile et votre lieu de travail est inférieure à 40 kilomètres (80 km aller-retour), vous pouvez déduire l’intégralité de vos frais de déplacement. Deux méthodes sont à votre disposition pour cela. Vous pouvez d’abord consulter le barème kilométrique établi par l’administration fiscale.

Ce barème, présent dans la documentation de votre déclaration, prend en compte la distance parcourue, le type de véhicule (voiture, moto, scooter…) et sa puissance. Il couvre également les coûts de carburant, les primes d’assurance, l’entretien, les réparations, ainsi que l’usage des pneumatiques.

En revanche, le barème ne prend pas en considération les frais de péage, de stationnement ou les intérêts versés si vous avez financé l’achat de votre véhicule par crédit. Ces éléments doivent être déduits séparément et calculés au prorata de l’usage professionnel du véhicule, si celui-ci est également utilisé à des fins personnelles. Par exemple, si la moitié des kilomètres parcourus correspondent à des trajets professionnels, vous pourrez déduire 50% des intérêts payés en 2024.

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Bien que l’utilisation du barème kilométrique facilite les choses, vous devez toujours être en mesure de fournir les justificatifs de vos dépenses. De plus, ce barème peut être utilisé par les propriétaires de leur véhicule, mais également par ceux qui optent pour la location en LOA. Il est à noter que, le cas échéant, les loyers ne sont pas déductibles car ils se rapportent aux frais déjà couverts par le barème fiscal (incluant l’assurance et l’entretien).

Pratiquement, l’adoption du barème fiscal reste facultative. Vous avez la possibilité d’évaluer vous-même vos frais de transport si ceux-ci dépassent les plafonds établis pour votre véhicule. Attention néanmoins, les dépenses que vous reportez – excluant celles non couvertes par le barème – ne peuvent excéder le montant calculé sur la base d’un véhicule de la puissance maximale, soit 7 CV.

Si la distance entre vous et votre lieu de travail dépasse 40 km, la déduction ne sera applicable que sur les 40 premiers kilomètres, sauf si vous pouvez justifier que cet éloignement résulte d’une nécessité professionnelle. Par exemple, si cette distance est soit causée par des difficultés à trouver un emploi à proximité, soit par une mutation professionnelle, les frais au-delà de cette limite peuvent être déduits.

Comment déduire les frais réels ?

La déclaration des frais professionnels réels exige que vous indiquiez leur montant dans la case 1AK (et de 1BK à 1DK pour une déclaration commune). Un document explicatif énonçant vos frais doit également être soumis à l’administration fiscale. Enfin, si votre employeur a alloué des indemnités pour couvrir certains de ces frais (comme des tickets restaurants ou des frais de transport), vous devez les additionner à vos revenus imposables.

Les repas pris hors du domicile

Lorsque votre travail ou votre lieu d’activité ne vous permet pas de revenir chez vous pour déjeuner, une partie des frais de repas est déductible. L’administration fiscale fixe actuellement le coût d’un repas à domicile à 5,35 euros, contre 5,20 euros l’année précédente. Ainsi, le montant déductible est la différence entre ce que vous avez réellement dépensé et ces 5,35 euros. Si le coût exact ne peut pas être déterminé, un forfait de 5,35 euros peut être déduit pour chaque repas pris à l’extérieur.

Pour les repas pris dans une cantine d’entreprise, vous pouvez déduire les frais excédant 5,235 euros. À noter également que, si vous recevez des titres restaurant, la part de votre employeur ne doit pas être soustraite de vos revenus imposables. Il est donc nécessaire de déduire sa participation des frais de nourriture que vous comptez récupérer.

Les frais de formation

Les salariés ou demandeurs d’emploi inscrits à France Travail qui suivent une formation professionnelle peuvent déduire les frais relatifs à celle-ci. Cependant, les étudiants ou les personnes récemment diplômées ayant contracté un crédit pour financer leurs études supérieures ne peuvent pas déduire les remboursements associés de leurs revenus.

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Les dépenses engagées pour améliorer vos compétences dans votre emploi actuel, telles que l’achat de livres, peuvent également être retirées de vos salaires. Les demandeurs d’emploi cherchant à changer de poste peuvent également déduire des frais, tels que l’envoi de CV ou les déplacements pour des entretiens.

Les frais pour vêtements professionnels

Les dépenses liées à l’achat ou à l’entretien de vêtements professionnels, comme les combinaisons de travail ou uniformes spécifiques, sont déductibles à condition que vous conserviez les factures.

L’achat de matériel et de mobilier de bureau

Tous les achats que vous effectuez pour exercer votre activité (meubles, outils, etc.) sont entièrement déductibles si leur valeur unitaire n’excède pas 500 euros hors taxes. Pour les biens au-delà de ce montant, vous pouvez déduire une somme correspondant à la dépréciation annuelle de l’objet. Cette dépréciation est la différence entre le prix d’achat et sa valeur à la fin de l’année.

Exemple avec l’achat d’un ordinateur, à amortir sur trois ans. Si vous en faites un usage mixte, tant professionnel que personnel, vous ne pourrez pas déduire la totalité de la dépréciation, mais seulement la portion correspondant à l’utilisation professionnelle. Ainsi, si vous achetez un ordinateur pour 2 400 euros le 1er juillet 2024, la dépréciation annuelle sera de 396 euros (2 400 x 33% x 6/12). Si celui-ci est utilisé à mi-temps pour des besoins personnels, vous pourrez alors déduire 198 euros.

Une exception est à signaler pour l’achat d’un logiciel informatique, qui peut être déduit intégralement pendant l’année de paiement, à condition qu’il s’agisse d’un logiciel spécifiquement professionnel.

La location d’un espace professionnel

Si vous ne bénéficiez pas d’un espace de travail mis à disposition par votre employeur, vous avez la possibilité de déduire les frais liés à votre lieu de travail : loyers, charges locatives, entretien, impôts locaux, ainsi que les intérêts d’emprunt en cas d’achat. Pour une partie de votre résidence principale utilisée à des fins professionnelles, vous devez calculer le prorata de cette utilisation.

Les frais liés à une double résidence et au déménagement

Si votre travail exige que vous logiez loin de votre famille, vous pouvez déduire les frais engendrés: nourriture et déplacements. L’administration permet également la déduction des loyers et des intérêts d’emprunt relatifs à une deuxième résidence.

En cas de relocalisation en 2024, nécessaire pour un nouvel emploi ou en raison d’une mutation, vous êtes également éligible à la déduction de vos frais de déménagement. Cela comprend le coût du déménagement, comme la location d’un véhicule ou les services de déménageurs, ainsi que les frais de transport des personnes. Si votre employeur participe à ces coûts, vous devez les ajouter à vos revenus imposables.

Bilan : une multitude de frais déductibles

Ces charges soustraites du revenu imposable demandent impérativement d’être justifiées par des factures et pièces justificatives. Notez qu’une demande de déduction plus élevée incitera l’administration fiscale à vérifier l’authenticité de ces dépenses.

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