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ToggleNicolas Chabanne de « C’est qui le patron ?! » se lance dans les fruits et légumes 🍏🍒
Le fondateur de « C’est qui le patron ?! », Nicolas Chabanne, a récemment exprimé sa volonté de diversifier son offre en reprenant le micro sur Franceinfo le lundi 2 juin. Connue pour ses produits laitiers, La coopérative des consommateurs s’engage désormais dans la vente de fruits et légumes. Ce changement intervient après un succès notable dans le secteur laitier, où leur lait est le plus vendu en France grâce à une politique de prix déterminé conjointement par producteurs et consommateurs.
Pourquoi vous lancez-vous dans la vente de fruits et légumes ?
Nicolas Chabanne répond : « Nous sommes une coopérative qui ne cherche pas à réaliser des bénéfices. Tous les fonds générés sont reversés aux producteurs. Il est donc logique de se pencher sur les *agriculteurs* que nous soutenons, en particulier ceux qui font face à des difficultés croissantes. Il faut noter qu’environ 50 % des fruits et légumes en France sont importés. Il est vital de revenir à la production locale, surtout pour des espèces comme les cerises, où un producteur a besoin de seulement 0,60 € de plus par kilo pour survivre. »
Quels produits comptez-vous proposer ?
Nous allons lancer une gamme de cerises et d’autres produits tels que des pommes, des oignons et des échalotes. Ces choix sont le résultat d’appels que nous avons reçus de producteurs en difficulté, comme celui d’un agriculteur de Lyon qui envisage d’arracher ses cerisiers par manque de revenus. En nous informant de leurs besoins, nous avons compris qu’un producteur de cerises avait besoin de 1,50 € supplémentaires par kilo pour continuer son activité.
Les cerises françaises sont-elles en danger ?
Effectivement, la consommation des cerises françaises a chuté, car beaucoup de consommateurs considèrent leur prix trop élevé. Pourtant, en moyenne, un Français consomme seulement 400 grammes de cerises par an. Une petite hausse de 0,60 € sur le prix des cerises suffirait à garantir la survie d’un producteur local.
« Si nous perdons nos producteurs locaux, nous deviendrons dépendants de l’importation de nourriture de l’étranger, ce qui est préoccupant dans le contexte géopolitique actuel. »
Nicolas Chabannesur Franceinfo
La fixation des prix se fait-elle de la même manière que pour le lait ?
Oui, tout à fait. Nous adoptons un processus participatif : les consommateurs votent sur le prix que nous devons offrir aux producteurs. Nous prenons également en compte des critères comme la méthode de culture. Cela nous permet de soutirer plus de transparence à notre chaîne de production.
Et pour les pommes et les échalotes ?
Nous avons reçu des retours de producteurs de pommes en Alsace, qui ont exprimé qu’il leur manquait 0,09 € par kilo. Alors que certaines familles peinent à débourser quelques centimes de plus, il est important de noter que la majorité des consommateurs peuvent se permettre d’ajouter ce coût pour soutenir l’agriculture locale.
Les distributeurs sont-ils prêts à vendre vos nouveaux produits ?
La bonne nouvelle, c’est que nous avons déjà des partenariats avec plusieurs distributeurs comme Leclerc, Super U et Auchan. Ils sont en faveur de la vente de produits locaux, reconnaissant qu’il est essentiel de soutenir les producteurs afin qu’ils puissent maintenir leur activité.
« Nous ne pouvons plus continuer à utiliser l’argent des consommateurs pour soutenir des rayons où les producteurs luttent pour survivre. »
Nicolas Chabannesur Franceinfo
Quelle est votre position sur la loi Egalim ?
Je considère qu’il est nécessaire de la réexaminer. Bien qu’elle ait été créée dans un esprit de collaboration entre distributeurs et consommateurs, elle n’est pas efficace car elle ne permet pas une réelle prise de conscience de la part des acteurs économiques. Nous risquons de perdre encore plus de producteurs si aucune action rapide n’est entreprise.
« Nous, consommateurs, allons œuvrer pour créer une loi qui bénéficiera aux producteurs. »
Nicolas Chabannesur Franceinfo
La démarche est simple : permettez-nous d’intégrer le système économique depuis neuf ans, et grâce à notre pouvoir d’achat, nous pourrons efficacement soutenir l’agriculture. C’est une question d’urgence, et il est temps d’agir. 🌱
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