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ToggleMichel Ohayon, un homme d’affaires de Bordeaux, fait face à de graves accusations après avoir été mis en examen le vendredi 4 avril. Les accusations portées contre lui incluent la banqueroute, l’abus de biens sociaux, les escroqueries en bande organisée, l’abus de confiance ainsi que le blanchiment aggravé. Ces informations ont été confirmées par le parquet de Paris dans une déclaration à l’AFP. Ohayon est suspecté d’avoir détourné des fonds provenant des sociétés Go Sport, Gap France et Camaïeu. Il est actuellement sous contrôle judiciaire et n’est pas autorisé à diriger ou gérer une entreprise, en plus d’être contraint de déposer une caution de 500 000 euros au tribunal. L’épouse de l’homme d’affaires a également été inculpée.
Les enquêtes ont révélé “l’existence de prélèvements significatifs des ressources de trésorerie des différentes entités dirigées par Michel Ohayon, sans justification économique ou juridique, dans une période où ces sociétés faisaient face à des tensions financières, ce qui va à l’encontre de leurs intérêts sociaux”, selon le ministère public.
Un empire commercial fragilisé dès 2022
Les opérations financières suspectes ont été “dissimulées par des manipulations comptables ou justifiées par des transactions juridiques fictives”, ajoute la même source. Le montant total des infractions est estimé à plus de 50 millions d’euros. Le parquet souligne “qu’au cours des deux ans suivant l’acquisition des enseignes Camaïeu, Gap et Go Sport, les structures associées ont subi des procédures de redressement judiciaire en raison de ses mouvements de trésorerie suspectés”.
Olivier Pardo, l’avocat de Michel Ohayon, n’a pas encore répondu aux demandes de l’AFP. L’entrepreneur bordelais avait construit un vaste empire commercial, mais celui-ci a été gravement affecté suivant la liquidation de Camaïeu, survenue en septembre 2022 à Lille, entraînant la perte de 2 600 emplois. Par la suite, il a dû céder ses droits sur Gap France et Go Sport, qui ont rapidement fait l’objet d’un redressement judiciaire. Déjà en 2023, sa holding, la Financière immobilière bordelaise (FIB), était en cessation de paiements, avec un passif s’élevant à 500 millions d’euros.
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