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La SNCF s’apprête à connaître une mobilisation syndicale intense le mois prochain
          Principalement visé : le week-end férié du 8-Mai, d’autant que la CGT entre à son tour dans la danse.

Cette mobilisation syndicale à la SNCF va bouleverser votre week-end du 8 mai !

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Appel à la grève à la SNCF : le week-end du 8 mai sous tension

Le week-end férié du 8 mai s’annonce déjà comme un moment de tension pour les usagers de la SNCF, avec l’entrée en scène de la CGT, qui rejoint le mouvement de grève. La situation pourrait perturber considérablement les voyages.

Sud Rail, le troisième syndicat en importance à la SNCF, avait déjà planifié des actions de grève pour les 9, 10 et 11 mai, avec le soutien d’un collectif influent de contrôleurs. La CGT, via sa branche cheminot, premier syndicat de l’entreprise ferroviaire, appelle désormais à des débrayages dès le 5 mai, une semaine avant le pont du 8 mai. Cela signifie que jusqu’à sept jours peuvent voir d’importantes perturbations pour les clients de la SNCF. Ceux qui envisagent de voyager pendant cette période devraient d’ores et déjà prendre des dispositions.



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La CGT revendique une revalorisation des primes de travail pour les contrôleurs et souhaite également une réévaluation des logiciels utilisés pour organiser les tâches, des outils jugés inefficaces par les agents. De son côté, la centrale syndicale demande une réouverture des discussions concernant la « prime traction », héritage d’un système datant du XIXe siècle, basé à l’origine sur une prime liée au charbon.

SNCF : des négociations sous pression

Christophe Fanichet, le dirigeant de SNCF Voyageurs, souligne que nous sommes actuellement en phase de négociation. Néanmoins, il n’y a aucune garantie que les voyageurs pourront emprunter les trains en toute sérénité dans les semaines à venir. La compagnie est confrontée à une situation délicate, renforcée par un contexte concurrentiel de plus en plus prononcé. En effet, les sociétés privées, y compris certaines étrangères, se frottent les mains face à cette instabilité.



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Il est à noter que les salaires au sein de la SNCF sont déjà supérieurs à l’inflation, avec une augmentation salariale moyenne de 2,2 % prévue, contre 1,5 % pour d’autres secteurs, y compris le privé, selon la Banque de France. Pour les bas salaires, la politique de l’entreprise impose une rémunération d’au moins « SMIC + 10 % ». Concernant les embauches, la SNCF a intégré l’année dernière plus de 8 300 nouveaux employés, compensant ainsi les 6 000 départs dus notamment aux retraites. Les marges de manœuvre pour la SNCF semblent donc être resserrées, d’autant plus que le groupe doit maintenir sa compétitivité face à une concurrence qui se renforce dans le secteur du transport de passagers en France. 🚂💼

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