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La France relance sa filière nucléaire
          Le gouvernement vient de signer le document qui fixe ses engagements avec les professionnels de l'atome jusqu’en 2028.

Cette relance nucléaire en France : découvrez les secrets du gouvernement jusqu’en 2028 !

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Le gouvernement signe un engagement fort dans le nucléaire

Le gouvernement français vient de finaliser le contrat de filière nucléaire, engageant ainsi des accords avec les acteurs du secteur jusqu’en 2028. Ce document a été ratifié le 10 juin, marquant une étape importante pour le développement des infrastructures nucléaires en France.

Ce contrat, annoncé par Emmanuel Macron lors de son discours à Belfort en février 2022, concrétise son objectif de construction de six nouveaux réacteurs, avec la possibilité d’en ajouter huit par la suite. Baptisé programme EPR2, il vise à mettre en service le premier réacteur d’ici 2038, repoussant l’échéance initialement fixée à 2035.



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Les ministres de l’Économie, Éric Lombard, et de l’Industrie, Marc Ferracci, sont à l’origine de cet accord qui se base sur quatre objectifs clés. Premièrement, l’efficacité opérationnelle est primordiale, avec un accent sur la gestion des coûts et des délais. Ensuite, la main-d’œuvre et les compétences sont au cœur des préoccupations ; la filière prévoit d’embaucher 100 000 ingénieurs sur les dix prochaines années, avec le souhait de renforcer la présence féminine dans les équipes. Le développement de la recherche et de l’innovation ainsi que le respect des engagements écologiques, notamment la gestion des déchets, complètent ces enjeux. Recruter 100 000 professionnels en dix ans représente un défi de taille.

Réévaluation des coûts du programme

Les projections initiales, effectuées en 2020, chiffrent le coût total du programme à environ 52 milliards d’euros. Cependant, une réévaluation indique que le budget pourrait atteindre près de 80 milliards d’euros, selon les estimations de la Cour des comptes basées sur les données d’EDF. Dans un contexte budgétaire délicat, cette évaluation pose des questions sur le financement, d’autant plus que le contrat de filière n’aborde pas explicitement ce sujet. Il est simplement mentionné que l’État s’engage à fournir des prêts à taux préférentiels couvrant au moins 50 % du coût initial.

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EDF travaille actuellement sur ses propres estimations financières, qu’elle devra soumettre d’ici la fin de l’année 2025. En termes de financement, un contrat prévoit une production nucléaire avec un tarif garanti de 100 euros par mégawattheure par l’État. Si EDF réussit à vendre son électricité à un prix supérieur, elle devra reverser la différence à l’État. Dans le cas contraire, l’État viendra en aide à EDF. Ce sujet sera à nouveau abordé fin 2026, moment où les premières décisions d’investissement sont attendues.

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