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ToggleLes jeunes actifs face à l’absentéisme : un enjeu crucial
Le deuxième motif principal d’absence pour les moins de 30 ans est lié à des « troubles psychologiques ». Pour lutter contre ce phénomène, les jeunes professionnels évoquent différentes pistes comme la réduction de la charge de travail, une plus grande reconnaissance et des horaires adaptables.
En 2024, « 49% des jeunes actifs ont bénéficié au moins une fois d’un arrêt maladie », selon le baromètre de Malakoff Humanis, consulté par France Inter le 5 juin. Ce résultat est « 7 points supérieur à la moyenne observée chez les salariés, qui s’élève à 42% ».
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Pour les jeunes, « tout comme pour l’ensemble des salariés », la maladie ordinaire demeure le motif principal d’arrêt, avec « 44% des arrêts chez les moins de 30 ans, contre 40% pour l’ensemble des salariés », tel qu’indiqué dans ce baromètre. En deuxième position, suite aux effets de la pandémie, « les troubles psychologiques » sont également en forte hausse. En effet, « 22% des jeunes en arrêt maladie l’ont été pour des problèmes psychologiques, soit 6 points de plus en comparaison avec le baromètre de 2019. » Les jeunes travailleurs identifient principalement « les exigences professionnelles et les méthodes de gestion » comme facteurs de stress.
Un passage à la vie active déstabilisant
Le rapport souligne que les jeunes « ont davantage sollicité un arrêt maladie auprès de leur médecin, avec 27% de demandes, contre 20% pour l’ensemble des salariés ». Ce phénomène « augmente de 11 points par rapport à 2019 ». Plus de « un quart des jeunes de moins de 30 ans revendiquent que leur état mental ne leur permettait pas de poursuivre leur travail ».
Entrer dans le monde professionnel constitue souvent un véritable « choc » pour ces jeunes. Le démarrage d’une carrière peut se révéler délicat pour certains, l’étude met en avant un stress au travail considérable. « 66% des moins de 30 ans » rapportent vivre « un emploi source de stress », contre « 54% pour l’ensemble des salariés », tandis que plus d’un sur deux « fait état d’un épuisement professionnel, marquant une hausse de 7 points par rapport » au baromètre annuel de 2020.
Le télétravail, bien apprécié par les jeunes, engendre aussi un « revers ». En effet, « 37% d’entre eux y ont recours, contre 23% en 2020. » Toutefois, « 23% des jeunes estiment que le télétravail les isole, un chiffre nettement supérieur à celui de l’ensemble des salariés (16%) ».
Un fort attachement au monde du travail
Il est à noter que l’étude révèle « un attachement marqué au travail, ainsi qu’une recherche de sens et de reconnaissance » chez les jeunes actifs. Malgré les défis, ils restent « profondément engagés dans leur travail ». Ces jeunes ne sont pas en retrait; au contraire, ils affichent « un haut degré de satisfaction vis-à-vis de leur cadre professionnel, avec 79% évoquant une bonne ambiance au travail, contre 75% pour l’ensemble des salariés ».
Cependant, pour réduire l’absentéisme, les jeunes actif suggèrent que l’entreprise puisse revoir la charge de travail, selon 29% d’entre eux, versus 23% pour l’ensemble des salariés. Ils réclament également un meilleur degré de reconnaissance (24% pour eux, contre 29% pour les autres) et des horaires plus flexibles (20% contre 18%). D’autres, à 20%, désirent un suivi médical plus adapté, contre 15% pour les salariés globaux.
Méthodologie : Baromètre Absentéisme Malakoff Humanis, Édition 2025 – Étude réalisée par l’Ifop pour Malakoff Humanis, échantillon comprenant 400 dirigeants d’entreprise et 3 000 salariés du secteur privé entre le 6 et le 30 janvier 2025.
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