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Cette stratégie secrète de Nicolas Berdugo va transformer votre vision des opticiens !

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Seaport ODLM : un acteur majeur de l’optique français célébrant 40 ans d’innovation

Le groupe lyonnais Seaport ODLM célèbre cette année ses 40 ans d’existence. Avec un portefeuille diversifié de 12 marques, l’entreprise vise un chiffre d’affaires ambitieux de 100 millions d’euros dans un délai de trois à cinq ans. Nicolas Berdugo, le président de Seaport ODLM, partage sa vision des stratégies de différenciation, de marketing B2B et B2C, ainsi que ses ambitions à l’international.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le groupe Seaport ODLM et les marques qu’il représente ?

Nicolas Berdugo : Seaport ODLM est une société fondée à Lyon il y a environ 40 ans par deux opticiens. Notre spécialisation est la conception et la vente de montures optiques, sans inclure les verres. Nous accompagnons nos partenaires de la création à la commercialisation des produits.

Notre gamme de marques s’est élargie au fil des ans. Nous collaborons actuellement avec des marques reconnues telles que Façonnable, Paul & Joe, ba&sh, Vanessa Bruno, Petit Bateau, Carven, Mauboussin, Nuxe. Plus récemment, nous avons intégré Maison Nathalie Blanc, une marque qui se concentre spécifiquement sur l’optique et le solaire.

En tout, ce sont neuf marques que nous détenons en licence ou en propre. Que ce soit pour une marque sous licence ou une marque interne, nous prenons en charge l’intégralité du processus, depuis la conception jusqu’à la mise sur le marché. Nous distribuons également trois autres marques dans certains territoires : Bollé, Spy+ et Serengeti, portant ainsi notre portefeuille à 12 marques.

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Quelles sont vos stratégies de différenciation sur le marché de l’optique ?

N.B. : La question de la différenciation est primordiale, étant donné l’évolution du marché au cours des quarante dernières années. Bien que la lunette soit souvent perçue comme un accessoire de mode, elle répond néanmoins à des critères spécifiques. La France, en tant que troisième marché mondial en valeur, se distingue également par son système de remboursement via les mutuelles, un aspect peu commun à l’étranger.

Nous évoluons dans un secteur très fragmenté. Même si certaines enseignes comme Krys, Optic 2000, Atol ou Afflelou sont bien établies, la majorité fonctionne en franchise avec des points de vente indépendants, gérés par des opticiens entrepreneurs. Cela nécessite une approche directe, soutenue par un réseau de commerciaux pour aller à la rencontre des 13 000 opticiens établis en France, ce qui requiert une organisation minutieuse et un savoir-faire pointu.

La qualité de service constitue notre principale force. Notre longévité de 40 ans rassure les opticiens avec qui nous collaborons. Nous offrons une véritable proximité, une réactivité et des relations solides. De nombreux interlocuteurs sont en poste depuis longtemps, tant chez nous que chez nos partenaires.

Quant à nos produits, nous sommes réputés pour notre design et notre qualité technique. L’opticien sait, en choisissant une monture Seaport ODLM, qu’il propose à ses clients un excellent rapport qualité-prix, ainsi qu’un produit fiable et bien conçu. L’opticien joue un rôle clé dans la recommandation des produits, et nous nous engageons à lui fournir cette assurance.

Votre stratégie marketing est-elle principalement axée sur le B2B ?

N.B. : Absolument, mais ce n’est pas exclusif. Convaincre les opticiens est essentiel, car sans eux, nos produits ne parviennent pas au client final. Notre stratégie marketing B2B se concentre sur l’offre d’une gamme de marques répondant à tous les besoins des opticiens. Par exemple, nous venons récemment de lancer la marque Petit Bateau pour les enfants de 3 à 8 ans, un segment précédemment inexploré.

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Dans notre stratégie B2C, le point de départ est le style. Lorsqu’un consommateur entre dans un magasin, il est d’abord séduit par une monture qui reflète ses goûts et sa personnalité. C’est pourquoi nous proposons une large variété de styles et de marques. Cependant, au-delà de l’apparence, la qualité du produit est déterminante : une monture bien conçue, légère et confortable, qui s’adapte parfaitement au visage, est essentielle pour encourager la fidélité des clients.

Organisez-vous des campagnes de communication ?

N.B. : Nos efforts de communication se concentrent sur les points de vente. Dans le cadre d’une licence, notre rôle n’est pas d’attirer le consommateur final, mais plutôt de mettre en valeur la marque en magasin à travers la visibilité, les arguments produits et le merchandising. C’est un travail crucial, mais distinct des démarches de communication de masse.

Avez-vous des projets pour atteindre 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ?

N.B. : En 2024, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, et nous visons 50 millions pour 2025. Nous projetons d’atteindre les 100 millions sur une période de 3 à 5 ans. Deux axes de développement se dessinent : la diversification de notre portefeuille de marques sur le marché français et l’expansion internationale.

La France représente notre marché principal. Nous prévoyons de croître à l’international, soit par le biais de filiales, soit par des partenariats. Nous avons déjà une forte présence en Belgique et aux Pays-Bas. Nos efforts se concentrent sur le marché allemand, autrichien, ainsi que sur des lancements en Italie et Espagne.

Votre expansion se limite-t-elle à l’Europe pour le moment ?

N.B. : Pas uniquement, bien que l’Europe reste notre première cible d’expansion. Les marchés voisins bénéficient déjà de notre réputation en France, ce qui est un atout. Concernant des marchés plus lointains comme la Chine, il nous faut davantage de temps et d’adaptabilité. Comprendre les attentes locales et construire des relations de confiance est essentiel. Néanmoins, nous avançons dans cette direction.

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