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Reprise de Vencorex par un groupe chinois : "En réalité ce sont 6 000 emplois qui vont disparaître", alerte Christophe Ferrari, le maire du Pont-de-Claix

Cette terrible reprise de Vencorex menace 6 000 emplois, alerte Christophe Ferrari !

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Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes-Métropole, n’a pas mâché ses mots lors de son intervention sur franceinfo jeudi. « Nous avons un ministre de la capitulation et pas un ministre de l’Industrie », a-t-il lancé avec indignation, soulignant un sentiment d’abandon face à la situation économique actuelle.

Cette déclaration fait suite à la décision récente du tribunal de commerce de Lyon, qui a attribué l’usine chimique Vencorex au groupe chinois Wanhua. Pour Ferrari, cette décision aura des répercussions dramatiques : « En réalité, ce sont 6 000 emplois qui vont disparaître sur l’agglomération grenobloise ! » a-t-il affirmé, exprimant sa préoccupation concernant l’avenir de la région.

Conséquences désastreuses pour l’industrie locale

Selon l’élu, les effets de cette décision sont largement sous-estimés. Il a alerté sur le fait que cette situation représente une véritable catastrophe pour le tissu industriel local, la chimie en France et, plus largement, pour l’économie nationale. « C’est une catastrophe pour l’ensemble du pays ! » a-t-il ajouté avec force.

Christophe Ferrari a par ailleurs exprimé sa colère envers l’État, déplorant un manque d’initiative : « Il n’y a pas eu d’action déterminée de l’État alors qu’une solution viable existait. » Il a rappelé qu’un projet de coopérative avait été mis sur la table, soutenu par un industriel indien prêt à investir 45 millions d’euros : « Nous attendons toujours la réponse de l’État. » L’engagement gouvernemental incluait un soutien de financement à condition de contreparties privées.

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Une absence de soutien de l’État

Ferrari a également critiqué le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci, en affirmant que ce dernier porte aussi une part de responsabilité dans cette affaire : « Depuis huit mois, nous travaillons seuls. L’État n’a jamais formulé la moindre proposition. » Il a noté que l’action de l’État semblait être caractérisée par un manque d’engagement pour préserver l’industrie. « Il n’y a pas de volonté farouche de sauver l’industrie, » a-t-il déclaré, tout en faisant remarquer qu’il n’a jamais eu l’occasion de rencontrer le ministre.

En conclusion de son intervention, malgré la reconnaissance qu’il n’existe actuellement aucune voie de recours, le président de la métropole ne se laisse pas abattre. « Il est crucial que l’intérêt général soit défendu. Aujourd’hui, cet intérêt consiste à sauver un maximum d’emplois, » a-t-il conclu, appelant à une prise de conscience sur ce dossier. 💼

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