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En visite à Paris, Lula exhorte Emmanuel Macron à conclure l'accord commercial entre le Mercosur et l'UE

Cette visite de Lula à Paris : Macron doit impérativement finaliser l’accord Mercosur-UE !

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« Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur. » C’est par ces mots que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a interpellé le chef d’État français lors de sa visite d’État à Paris le 5 juin. Il a appelé Emmanuel Macron à « finaliser » l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, un projet dont la France refuse la mouture actuelle. Selon Lula, « Cet accord serait la meilleure réponse que nos régions puissent apporter face à la situation incertaine engendrée par le retour de l’unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire. »

Le président brésilien a également ajouté : « Je vais prendre la présidence du Mercosur (…) pour un mandat de six mois. Je ne quitterai pas mon poste sans un accord avec l’Union européenne. » Lula s’est montré « optimiste » quant à une issue favorable. Cet accord, impliquant des pays comme l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay, vise à permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, de machines et de spiritueux, en échange d’importations de viande, de sucre, de riz, de miel et de soja en provenance d’Amérique du Sud.

Des préoccupations sur les normes réglementaires

La position de Paris diffère clairement de celle d’autres nations européennes, telles que l’Allemagne et l’Espagne. Emmanuel Macron a souligné que « Cet accord, à ce moment stratégique, pourrait être bénéfique pour de nombreux secteurs, mais il représente un risque pour l’agriculture dans les pays européens. »

Le président français a insisté sur le fait que les agriculteurs européens se voient imposer des normes strictes : « On a interdit à nos agriculteurs d’utiliser certains composants, et on leur a demandé de modifier leurs pratiques, ce qui est positif. Toutefois, les pays du Mercosur n’atteignent pas du tout le même niveau réglementaire. » Il a donc exigé l’ajout de « clauses de sauvegarde et de clauses miroir » au sein de l’accord.

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